Plus d'une semaine après l'ouverture de la session de Mars, les perchoirs de la chambre haute et de la chambre basse du parlement sont vides. Cette situation pour le moins inédite suscite une question : les deux présidents Marcel Niat et Cavaye Djibril sont encore à la hauteur ? En attendant, la presse fait échos des sénatoriales qui se sont déroulées dans les quatre coins du Cameroun.
Le journal Sans Détours, paraissant à Yaoundé, la capitale sans inquiète " Incertitudes autour des perchoirs ". 10 jours après l'ouverture de la session de mars, qui consacre le début de l'année législative, les bureaux des deux chambres du parlement ne sont toujours pas constitués. Un retard jamais égalé, qui pour de nombreux élus, masque un malaise profond dans le casting des responsables des deux institutions parlementaires. Et si Paul Biya préparait un coup à ses deux vieux amis briscards ?
Et pourtant, dans les deux chambres, il y a du boulot comme l'indique le quotidien EcoMatin dans son titre " Les dossiers attendus de la session parlementaire de mars ". A l'ouverture des travaux, le 3 mars dernier, les doyennes d'âge : l'honorable Laurentine Koa Mfengue pour l'Assemblée nationale et l'honorable Isabelle Tokpanou au Sénat, se sont voulues rassurantes quant à l'engagement des élus à rester concentrés sur leurs missions : le vote des lois et le contrôle de l'action gouvernementale. L'agenda des travaux n'est pas dévoilé. Mais un faisceau d'indices permet d'entrevoir les dossiers qui pourraient meubler la session, en lien avec la lutte contre la corruption ; la couverture santé universelle ; la planification stratégique ; et le développement local etc.
De même que le quotidien Mutations s'intéresse au " scandale des micro-projets ". 2,5 milliards Fcfa, soit 8 millions pour chaque député et 10 millions pour chaque sénateur, alloués chaque année. Le détournement de ces fonds publics s commande la mise sur pied d'une commission d'enquête.
Sur le terrain des Elections sénatoriales " Ça y est ! " Pour le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, Les électeurs, plus de 11. 000 conseillers régionaux et conseillers municipaux chargés d'élire la 3e cuvée des sénateurs de l'histoire politique du Cameroun se sont rendus aux urnes hier avec enthousiasme pour faire leur choix. D'après le directeur général des Elections, Erik Essousse, tout s'est bien déroulé sur l'ensemble du territoire national. Place maintenant à la centralisation et à la vérification des suffrages par les commissions régionales de supervision.
Le journal Essingan parle d'une " Copie sans faute ". Connu de tous pour son action, le ministre de l'Administration territoriale (MINAT), Paul Atanga Nji, vient une fois de plus de s'illustrer par son implication implacable dans la réussite du processus électoral des sénatoriales qui ont eu lieu sur toute l'étendue du territoire national hier, 12 mars 2023. Le MINAT a dressé le bilan d'une journée calme, au cours de laquelle le vote s'est déroulé dans la paix, la sérénité, la sécurité et la transparence. Evaluation qui lui vaut une zéro faute.
On pense déjà à la nomination des 30 Sénateurs " Comment faire pour bénéficier du précieux sésame ? ". Pour la Primeur de l'Info Plus, Depuis l'avènement de la chambre haute du parlement camerounais, les langues se délient au sujet des critères de nomination des 30 sénateurs du chef de l'Etat. Sur ces entrefaites, albinos, pygmées, débrouillards, camerounais d'un autre genre demandent à Paul Biya d'être paternel plus que par le passé pour que les inégalités sociales au Cameroun s'expriment à l'imparfait.