Jamais, de mémoire de Tananarivien, on n'a vu un état aussi dégradé des rues de Tana.
Le constat est unanime, à défaut de sondage, une multitude de commentaires et d'expressions amères dès que l'on aborde le sujet des rues de la capitale. En effet, les impacts de cette dégradation très avancée de l'état des rues d'Antananarivo sont multiples, mais le plus visible est sans doute les embouteillages et le ralentissement généralisé de la circulation. Une situation antiéconomique, qui n'est pas sans conséquences sur les activités de la population tananarivienne : temps à rallonge passé dans les transports, dégradation rapide des véhicules et hausse des budgets consacrés aux réparations des véhicules, retards en tous genres...
Selon les professionnels du transport urbain qui passent jusqu'à 14 heures à circuler dans les rues d'Antananarivo et des environs, les embouteillages sont multipliés par trois depuis le début de l'année. Même pour les deux-roues, plus agiles pour se faufiler entre les véhicules, circuler dans Tana devient de plus en plus difficile. Les responsables municipaux ont déjà fait mention d'un début imminent des travaux de réfection des rues de Tana, par le ministère des Travaux Publics. En attendant, la situation n'encourage guère les contribuables à payer leurs impôts et taxes en tous genres, faute de redevabilité.