Ile Maurice: Beach-Volley - David Carcasse veut se qualifier pour les JO avec un coéquipier mauricien

David Carcasse est un Mauricien qui réussit à l'étranger. Après avoir quitté son île natale il y a plus d'une dizaine d'années pour poser ses valises en Angleterre, c'est désormais en Espagne qu'il exploite son talent. Le succès est au rendez-vous car la saison dernière, son club, Benidorm Beach-Volley-Ball Club, est devenu champion d'Espagne. Il caresse le rêve de se qualifier pour les Jeux olympiques de 2024 à Paris mais devra, pour cela, trouver un partenaire mauricien ayant les mêmes ambitions que lui.

Il a débuté la pratique du volley à l'âge de 13 ans. David Carcasse est passé par le Centre national de Formation de Volley-Ball (CNFVB) au début des années 2000 avant d'évoluer au sein de Maurice Espoir et de passer une saison à l'ASJ Chebel. Il migre ensuite vers la capitale pour faire partie du grand Port-Louis Red Star qui dominait le championnat national sous la direction de l'entraîneur Fayzal Bundhun. Il aura pour coéquipiers Linley Fareedun, Gilbert Alfred, Stephan Moonisamy et Olivier Alfred, notamment. Il a aussi été retenu par Aurore Lacloche au sein de la sélection ayant pris part au tournoi de la Commission de la Jeunesse et des Sports de l'océan Indien (CJSOI) en août 2004 aux Seychelles. Parallèlement, David dispute les tournois de beach-volley faisant partie du circuit national.

David Carcasse quitte Maurice en 2010. "De 2010 à 2016, j'étais établi en Angleterre et j'ai joué du volley en salle, puis j'ai décidé d'émigrer en Espagne. J'ai joué une année en salle avant de me consacrer uniquement au beachvolley", résume-t-il. L'année 2022 a été riche en bons résultats pour le joueur âgé de 35 ans. En effet, son club, le Benidorm Beach- Volley-Ball Club, a été sacré champion d'Espagne. "J'ai eu la chance de jouer aux côtés du Vénézuélien Igor Spencer, un ancien olympien présent aux Jeux de Londres en 2012", confie-t-il.

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Cette année, toutefois, il n'évolue pas au sein d'un club et dispute des tournois avec deux coéquipiers différents, l'Espagnol Tomas Agost et le Hollandais Robert Assen. "Ça bouge beaucoup dans le beach-volley en Europe. Je me suis mis à mon compte et je joue avec deux partenaires différents que sont Tomas Agost et Robert Assen. Tout dépend de la compétition et du lieu où elle se joue. Cela m'offre la possibilité de participer à davantage de tournois internationaux."

Après avoir émigré, notre interlocuteur a représenté le pays en beach-volley à l'occasion de la Continental Cup qualificative pour les Jeux olympiques de Londres 2012 en juillet 2011 au Mozambique aux côtés de Pascal Ava. La seconde paire mauricienne défendant le quadricolore était composée de Yannick Bouti et Nicolas Hérisson. En septembre de la même année, il a pris part aux Jeux d'Afrique au Mozambique toujours en compagnie de Pascal Ava.

David Carcasse aurait aimé défendre de nouveau le quadricolore, ceci dans le but de décrocher une qualification pour les prochains Jeux olympiques à Paris en 2024. Il faut pour cela trouver un coéquipier mauricien qui pourrait effectuer des déplacements en Europe pour des tournois du World Tour. "Il y a du potentiel en beach-volley à Maurice. Il faut, cependant, un entraînement spécifique en beach parce que ce n'est pas le même sport que le volley en salle. Je suis persuadé qu'il est possible de réaliser quelque chose de bien au niveau international. Je vois que les filles ont la priorité pour les déplacements, ce qui est normal vu qu'elles ont réalisé de bons résultats. Mais les garçons aussi peuvent le faire. Il est essentiel de se déplacer, d'avoir des frottements internationaux et de s'entraîner à l'étranger. Avec une préparation adéquate, la qualification pour les Jeux olympiques de Paris en 2024 est atteignable. On ne peut se contenter de s'entraîner pendant trois ou quatre mois uniquement", analyse-t-il.

Durant son récent passage dans l'île, David Carcasse a sondé deux ou trois beachvolleyeurs. "Je leur ai parlé de mon projet et il faut voir si cela marche. Si c'est le cas, j'irais de l'avant", indique celui qui a une formation de photographe d'intérieur mais qui se consacre exclusivement au beach-volley ces temps-ci. "Le beach-volley occupe une très grande place dans ma vie. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai déménagé pour m'installer à Alicante récemment. Je me trouve à cinq minutes de la plage. J'ai la chance de pouvoir m'entraîner régulièrement avec des joueurs de haut niveau comme ceux de la sélection espagnole. C'est un grand plus." C'est ce qui s'appelle mettre toutes les chances de son côté...

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