Dans cette déclaration Idriss Ouattara, président de l'Organisation des jeunes libéraux de Côte d'Ivoire (OJLCI) s'insurge contre les propos tenus par Kaïs Saïed, le président tunisien qui ont donné lieu à une persécution des migrants sur le territoire Tunisien.
Le 21- 02-2023, lors du conseil de sécurité nationale, Kaïs Saïed, le président tunisien, affirmait que " les hordes de migrants clandestins venus d'Afrique veulent changer la composition démographique de la Tunisie ".
Suite à ces propos, l'on assiste depuis lors, à une persécution des migrants sur le territoire tunisien.
L'Organisation des Jeunes Libéraux de Côte d'Ivoire (OJLCI) condamne et dénonce avec la plus grande fermeté, ces faits qui incitent au racisme, au rejet, au mépris et à la persécution des Africains d'origine subsaharienne, notamment ceux de l'Afrique de l'ouest.
De tels agissements sont inadmissibles dans ce monde qui fait de chaque individu, où qu'il se trouve, un citoyen du monde. C'est le lieu de rappeler au président tunisien de se conformer à la constitution actuelle de la Tunisie car celle-ci stipule dans son préambule que : " Nous affirmons également notre appartenance au continent africain qui porte le nom historique de notre patrie ".
L'OJLCI invite l'UA et l'ONU à regarder de près cette situation qui, en soit, est un recul de la démocratie, des libertés publiques et de l'humanité car elle traduit une violation flagrante des instruments internationaux relatifs aux droits de l'Homme.
L'OJLCI félicite le gouvernement Ivoirien, notamment le président de la République, Son Excellence M. Alassane Ouattara, pour les mesures urgentes prises pour assister l'ensemble des concitoyens ivoiriens résidant sur le territoire tunisien en vue de faciliter leur retour volontaire en Côte d'Ivoire.
L'OJLCI invite également le peuple ivoirien à cultiver l'amour, la fraternité qui ont toujours fait de la Côte d'Ivoire, le berceau de l'Afrique et condamne tous propos qui inciteraient à la révolte, la haine contre les Tunisiens vivant en Côte d'Ivoire.
Le président de l'OJLCI