La police a ouvert une enquête sur le décès de Vahiny Cyrille Damien François Andrianony, maire d'Anororo-Amparafaravola. Il a eu un malaise dans un hôtel.
Triste. Le parti politique TGV d'Alaotra-mangoro perd un membre actif, Vahiny Cyrille Damien François Andrianony, qui était d'ailleurs le maire en exercice de la commune rurale d'Anororo, dans le district d'Amparafaravola. Sa famille a été consternée en apprenant son départ brutal, hier. L'ouverture d'une enquête policière s'est avérée nécessaire pour élucider sa mort. D'après les premières informations disponibles à la direction régionale de la Sécurité publique d'Alaotra-mangoro, il a eu un malaise cardiaque. Le lieu et les supposées circonstances de l'événement ont toutefois suscité tant de réactions et surtout de jugements par certains observateurs.
Cas similaires
La presse locale ayant directement pu recueillir des témoignages révèle que l'élu a pris une chambre d'hôtel. Il était accompagné d'une femme qui serait sa propre collaboratrice.
Personne ne sait ce qu'ils faisaient pendant qu'ils s'enfermaient à l'intérieur. Mais quelques heures après leur entrée, la femme s'est dépêchée de sortir et prévenir le réceptionniste.
Elle lui a expliqué que l'homme qui était avec elle a perdu connaissance. L'équipe responsable de l'hôtel a fait diligence pour transporter le maire au centre hospitalier de référence régionale de la ville vers 10 heures du matin. Malheureusement, les urgentistes attestent qu'il a déjà rendu l'âme. Le rapport d'examen du médecin aidera la police judiciaire à apporter la lumière sur l'affaire. La femme, seul témoin de la scène, aurait pris la fuite, selon certaines sources. Néanmoins, elle doit être identifiée car elle devait sûrement remplir une fiche à leur arrivée à l'accueil.
Une délégation du gouvernorat de la région est venue voir le corps du défunt à l'hôpital et présenter ses condoléances à la famille. Des cas similaires se sont déjà produits dans une chambre à Toamasina et il y a quelques mois, également dans une autre, à Fenoarivo Alakamisy. Les victimes avaient pris des médicaments stimulants pour avoir une bonne excitation sexuelle avant le rapport. Or, ces comprimés devraient être avalés après consultation et sur ordonnance d'un médecin.