Le centre hospitalier régional Heinrich Lukbe de Diourbel a abrité hier, mardi, la journée mondiale de la sécurité des patients. Elle a été une occasion pour sensibiliser les populations sur les médicaments sans méfaits, sur le danger des médicaments de la rue et sur l'automédication.
L'insuffisance rénale constitue une maladie très récurrente à cause des médicaments de la rue et de l'automédication. La Journée mondiale de la sécurité des patients dont le thème est axé sur " Les médicaments sans méfaits, non aux médicaments de la rue, non à l'automédication " s'est tenue hier, mardi, au centre hospitalier régional Heinrich Lukbe de Diourbel. Dr Khady Camara, pharmacienne et chef de service à l'hôpital Heinrich Lukbe de Diourbel explique : " on a essayé de sensibiliser la population par rapport au danger de l'automédication par rapport au danger des médicaments de la rue mais aussi par rapport au danger des médicaments des marchés. C'est un message fort qu'on essaye de transmettre à la population pour faire en sorte qu'il y ait des médicaments sans méfaits. Sur le choix de la région, elle déclare : " c'est le ministère de la Santé qui a choisi la région de Diourbel. Il y a une forte fréquentation des populations des médicaments sur le marché.
On sait que la population de Diourbel s'adonne aux médicaments de la rue ". Et de rappeler que " il y a le comité de lutte contre les infections nosocomiales. Il est composé du personnel de l'hôpital. Ce sont des groupes qui sont chargés d'assurer la sécurité du malade. Il y a également le groupe hygiène des mains. Il y a des groupes qui s'occupent du nettoyage de certains locaux ". Le Directeur du centre hospitalier régional Heinrich Lukbe de Diourbel, Bocar Sow, soutient que " l'établissement de santé s'inscrit dans une dynamique de production de soins de qualité et en toute sécurité. Ces deux objectifs sont d'une importance capitale dans la relation praticien-patient et l'acceptation de la prescription médicale ". A relever que cette rencontre coïncide avec le mouvement de grève des agents de santé. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle l'adjoint au gouverneur chargé des affaires administratives Omar Ndiaye a exhorté le médecin-chef à organiser une rencontre dans les plus brefs délais en vue d'examiner les doléances des travailleurs pour qu'il y ait un climat serein à l'hôpital.