Les enseignantes républicaines de Mbour ont rencontré la presse, à la suite d'une journée de travail, pour condamner toutes formes de violence politique ouvrant sur des lendemains chaotiques dans le pays.
Cette déclaration lue, par Madame Diallo Maty Dieng Badiane, la coordonnatrice du mouvement des enseignants républicains, a du reste fait part des conséquences de la fougue et de la furie suite aux appels de "pyromanes politiques" pouvant déboucher sur des velléités de casse et saccage des biens des populations. A l'en croire, des mesures sont à prendre pour parer au plus pressé car, selon elle, le feu couve sous la cendre.
Les femmes enseignantes républicaines, en cette période de quinzaine de la femme, ont appelé toutes les dames à prendre conscience des faits suivants. Pour elles, de toutes les situations de trouble et de bagarre, ce sont les mères qui souffrent le plus. Elles doivent soigner les blessés, pleurer les morts et faire face à la misère morale suite à des déconvenues dans la vie politique, économique et sociale. Pour elles, les gens doivent avoir plus de considérations pour les femmes et méditer la déclaration du chanteur et penseur disant "No Women, no cry ", (ne pas faire pleurer ou crier la femme). Les femmes enseignantes républicaines ont invité tout un chacun à une profonde introspection, dans le but d'en arriver à une stabilité et une paix durable.