ALGER — Des moudjahidine et des historiens ont mis en avant, mercredi à Alger, le rôle important de la diplomatie algérienne dans l'aboutissement au cessez-le-feu, amenant l'occupant français à s'asseoir à la table des négociations qui étaient sanctionnées par la signature des accords d'Evian.
Intervenant au Forum de la Mémoire organisé par l'Association Mechaal Echahid en coordination avec le quotidien El Moudjahid, à l'occasion du 61e anniversaire de la fête de la Victoire, plusieurs moudjahidine et chercheurs ont souligné "le rôle de la diplomatie algérienne dans l'aboutissement au cessez-le-feu, en amenant la puissance coloniale à s'asseoir à la table des négociations, couronnées par la signature des accords d'Evian, grâce à la clairvoyance des dirigeants de la Révolution attachés à l'intégrité territorial du pays et à l'unité national".
Dans son intervention à cette occasion, le chercheur Amer Rekhila a précisé que "le Front de libération nationale (FLN) avait eu un succès retentissant tant sur le plan militaire que politique".
Intervenant à cette occasion, le moudjahid Aissa Kacemi a passé en revue "les moyens utilisés par le FLN pour faire face à la machine de guerre coloniale destructrice, notamment par la politique et le sport, à travers l'équipe du FLN", rappelant les sacrifices énormes consentis par le peuple algérien qui a réussi à "vaincre la quatrième puissance mondiale de l'époque", a-t-il dit.
De son côté, le chercheur en énergie nucléaire, Dr Amar Mansouri a qualifié la date du 19 mars 1962 de "halte historique extrêmement importante", appelant à l'impératif de "préserver l'histoire de l'Algérie".