Quarante femmes survivantes des violences sexuelles sensibilisées à l'autonomisation de la gent féminine le 8 mars dernier. La composante police (UNPOL) de la MONUSCO qui a mené cette activité à Bunia dans la province de l'Ituri, en marge du mois de la femme, veut aider ces femmes survivantes de viol à se prendre en charge et à subvenir à leurs besoins. Elles ont été formées à la fabrication de pop-corn, un commerce qu'elles peuvent exercer telle une activité génératrice de revenus.
Toujours en marge de cette célébration, les Casques bleus du contingent bangladais de la Monusco ont aussi organisé à Bunia une consultation médicale gratuite au centre de formation professionnelle du camp Ndromo, camp qui accueille tous les contingents militaires de la MONUSCO. Une soixantaine de femmes de la région de Bunia, qui en ont bénéficié, se sont réjouies de cette initiative qui a permis de renforcer les liens avec les populations. Quatre femmes médecins ont été affectées à cette opération dont une psychiatre.
Certaines personnes ayant consulté ont reçu des médicaments gratuits et d'autres ont été orientées vers différentes structures sanitaires locales.
Dans la localité de Gina, toujours dans la province de l'Ituri, les femmes Casques bleus du contingent népalais ont livré un match de football amical contre les femmes de la localité dans le cadre de la journée mondiale des droits des Femmes. Un moment de symbiose qui a attiré de nombreux habitants. Ce match était placé sous le signe de la paix et de la cohésion communautaire.
Cette rencontre qui s'est soldée par la victoire des femmes de Gina fut également un moment d'échanges culturels avec la présentation de danses traditionnelles du Népal et de la RDC. Des poèmes en hommage aux femmes et des messages de paix, d'unité et de sensibilisation pour l'amélioration des droits des femmes ont également été transmis.
Après Gina, le contingent népalais a également organisé le 13 mars toujours, dans le cadre de la journée mondiale des droits des femmes, un programme d'échange culturel à Fataki, pour promouvoir la cohésion sociale.
Cinquante-cinq membres des communautés Lendu, Hema, Alur, Ngiti, Mungala (dont onze hommes) ont assisté à cette célébration. Dans son discours, la présidente des femmes leaders de Fataki a déclaré que " les femmes de l'entité sont fatiguées des conflits ".
Elle a également dénoncé les violences qu'elles subissent telles que les viols, les meurtres, les enlèvements, l'exploitation sexuelle pour ne citer que celles-là dans le territoire Djugu. La présidente des femmes de Fataki a encouragé les femmes à faire entendre leur voix pour la mise en oeuvre du processus PDDRCS qui permettra d'atténuer les violences faites aux femmes.
