" Cette affaire n'est qu'une manigance politique et des règlements de comptes personnels. "
Les avocats de l'ancien président de l'Assemblée nationale Alassane Bala Sakandé ont réagi ce jeudi 16 mars, en conférence de presse, aux accusations d'irrégularités portées par l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) à l'issue de l'audit qui a révélé plus de 13 milliards de FCFA d'irrégularités.
Pour eux, il s'agit simplement de nuire à leur client.
" Rappelez-vous de la note que le Contrôleur Général d'Etat a donnée à notre client à l'issue de l'audit mené. Un demi point sur une échelle de 10 ", a souligné Me Wily, l'un des avocats de l'ancien président.
Mais l'avocat précise que leur client n'entend pas s'opposer à l'institution de contrôle.
" Toute la lutte de notre client n'est pas de s'opposer à l'audit de l'ASCE-LC (...) L'Assemblée nationale a toujours été contrôlée en témoignent les contrôles de 2018, 2019, 2020 et 2021 (...) ", a-t-il insisté.
Pour eux, c'est l'ASCE-LC qui ne peut pas contrôler l'Assemblée nationale.
Le 9 mars dernier, l'autorité de contrôle a dévoilé les conclusions de son audit qui a révélé notamment des irrégularités dans la gestion des comptes, et dans l'octroi de prêts et subventions pour un montant estimé à 13 milliards de FCFA.
Pour les conseils juridiques du président Sakandé, les pièces justificatives des dépenses effectuées existent " bel et bien " et une somme de 12 milliards de FCFA est déposée dans la banque WendKuni Banque international pour la construction d'un siège de l'Assemblée nationale.