En Libye, des conteneurs renfermant environ 2,5 tonnes d'uranium naturel, signalés par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) comme ayant disparu d'un site en Libye, ont été retrouvés, a annoncé aujourd'hui un général des forces armées du camp de l'Est libyen dirigé par Khalifa Haftar. Il a indiqué, vidéo à l'appui, que les conteneurs avaient été retrouvés à " cinq kilomètres " à peine du site où ils étaient stockés dans le sud de la Libye.
Le général Khaled al-Mahjoub, commandant de la direction de la communication des forces de l'homme fort de l'Est libyen, a annoncé détenir la quantité d'uranium après l'avoir retrouvée, dans une zone sous contrôle du maréchal Haftar.
Sur la vidéo, accompagnant sa déclaration, on voit un homme en combinaison de protection en train de compter les barils délaissés, à l'air libre, quelque part dans le désert libyen, non loin, paraît-il, du site où ils étaient enfermés.
Le général indique que celui qui les a pris ne connaissait pas leur utilité et ne se rendait pas compte de leur dangerosité avant de les délaisser sur place.
En effet, les barils sont dans un état de détérioration avancée, mais heureusement l'uranium naturel émet peu de radiation.
Le général de l'ANL engage la responsabilité de l'AIEA, dans cette affaire en affirmant qu'il a proposé la garde du site, mais qu'il n'a pas reçu le matériel de protection nécessaire pour pouvoir le faire.
Le régime Kadhafi avait lancé, dans les années 1980, un programme nucléaire qu'il a décidé d'abandonner en 2004, par crainte des Américains suite à l'invasion de l'Irak, accusé faussement à l'époque de détenir des armes de destruction massive.