Dakar — L'écrivain sénégalais Ibrahima Hane, auteur du livre "Les dieux de la brousse ne sont pas invulnérables" (Harmattan-Sénégal), a été retenu parmi les cinq finalistes de l'édition 2023 du "Prix Orange du livre en Afrique", a appris l'APS des initiateurs, jeudi.
Ce roman, dont le récit se déroule de 1914-1918, raconte la conquête des colonies en Afrique noire, explique son auteur. Il fait la description d'une période, d'une ambiance, en parlant de certaines personnalités connues, comme l'administrateur colonial William Ponty, considéré comme "le meilleur administrateur" de la France d'Outre-Mer, ou encore les administrés des colonies.
"Les dieux de la brousse ne sont pas invulnérables" est le troisième ouvrage de l'auteur, et le premier d'une trilogie, selon Ibrahima Hane, un banquier à la retraite.
Hane sera en concurrence avec quatre autres auteurs africains. Il s'agit de Amine Benallou (Algérie), auteur du livre "Les vies (multiples) d'Adam", publié en " 2022 aux éditions Frantz Fanon et de Bechir Garbouj (Tunisie) avec son livre "La nuit du doute", publié en 2022 (éditions Demeter).
Il y a aussi Anzata Ouattara (Côte d'Ivoire) avec son ouvrage "Safora, une vie de tribulations", 2022, éditions Mouna et Michèle Rakotoson (Madagascar) pour son livre "Ambatomanga, le silence et la douleur" 2022, éditions "L'atelier des nomades".
Initiatrice du prix en 2019, la Fondation Orange indique que 38 livres ont été présentés par 29 maisons d'édition issues de douze pays africains pour cette cinquième édition. Elle informe que cinq comités de lecture, composés d'une soixantaine de lecteurs issues de 15 pays d'Afrique francophone, se sont concertés pour le choix des cinq finalistes.
Le lauréat du Prix sera connu en mai prochain. Il recevra à cette occasion une dotation de plus de 5 millions cinq cent mille (10.000 Ꞓ) et bénéficiera d'une campagne de promotion de son ouvrage.
"Le Prix Orange du Livre en Afrique s'inscrit dans le cadre des engagements de la Fondation Orange en Afrique visant à accompagner les pays dans leur développement, notamment sur le plan culturel", explique la fondation.