Dakar — Un atelier d'évaluation de la phase 1 du programme régional de développement de la chaîne de valeur riz financé par la Banque islamique de développement (BID) s'est ouvert, jeudi à Dakar, a constaté l'APS.
"Le but de cet atelier est de détecter tous les goulots d'étranglement pour trouver des solutions idoines", a expliqué Amadou Kader Diallo, représentant de la Banque islamique de développement (BID), qui a financé ce projet à hauteur de 200 millions de dollars, soit plus de 123 milliards FCFA.
Le Sénégal, le Niger, la Sierra-Leone, la Gambie et la Guinée sont les bénéficiaires de la première phase du projet.
"La filière riz occupe une place importante dans la stratégie nationale de souveraineté alimentaire du Sénégal" et "ce projet est venu à son heure", a déclaré Pape Malick Ndao, secrétaire général du ministère de l'Agriculture, de l'Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire.
Venu présider la cérémonie d'ouverture de cette rencontre de trois jours, M. Ndao a assuré que le Sénégal va écouter et s'inspirer de l'expérience des autres pays.
"Le Sénégal va présenter son programme de mise en oeuvre et nous allons relever toutes les difficultés et contraintes rencontrées dans l'élaboration de ce programme", a-t-il dit.
Il a appelé à "une diligence des acteurs présents à cet atelier" pour pouvoir rectifier les erreurs.
La délégation de la Guinée, un des pays bénéficiaires de la phase 1, a relevé "la situation particulière" dans ce pays, où il y a un "retard (...) persistant". Pour la délégation de la Guinée, "l'atelier est un cadre idéal pour débattre des difficultés de la filière riz et de les surmonter".
L'objectif de cette rencontre est aussi "de prendre en compte les spécificités de chaque pays bénéficiaire" pour l'accompagner à développer la filière riz.
Le programme régional de la chaîne de valeur riz, qui a débuté en décembre 2018, en est actuellement à sa deuxième phase. D'une durée de cinq ans, elle concerne le Cameroun, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire et le Mali..