Le Réseau des grenadiers voltigeurs du RHDP (RGV-RHDP) a démarré tambour battant l'année 2023. Ainsi, depuis janvier, N'Guia Arsène Toussaint, son président, et ses membres sont constamment sur le terrain au contact de leurs membres. Dans cet entretien, le président du RGV-RHDP nous donne les raisons de ce bouillonnement de sa structure.
Vous étiez en atelier, il y a quelques mois dans un hôtel à Dabou. Que peut-on retenir de votre première activité de cette année ?
A Dabou, nous sommes retrouvés en début d'année pour revisiter notre programme et l'actualiser. Pour l'année 2023, nous allons essentiellement installer nos bases et réveiller celles qui existent déjà. Nous allons aussi commencer cette tournée de mobilisation, accentuer la question de la solidarité et naturellement aider les candidats que le parti a choisis.
Parlant de solidarité, pourquoi mettez-vous un point d'honneur à cette notion ?
Nous avons compris, après que le président de la République ait placé son mandat sous le sceau de la solidarité, l'importance de cette notion. Vous savez que la solidarité est l'un des sentiments qui poussent des personnes à s'aider mutuellement. Nous nous s'appuyons sur cela car si des militants sont fâchés ici et là c'est parce que cette question de la solidarité n'a pas été réglée et c'est pour cela que nous pensons que c'est le socle de notre action. Si nous voulons aider le parti, il faut qu'il y ait des militants debout et mobilisés de façon permanente.
Comment se porte le réseau aujourd'hui ?
A merveille. Nous avons eu le nez creux en mettant en place ce réseau qui, je le rappelle, est un mouvement de soutien au RHDP dont les membres sont pour la plupart d'anciens responsables du RJR. Ces derniers se sentaient dépaysés dans le nouveau parti unifié RHDP. Il fallait donc une structure qui puisse leur permettre de mettre leur riche expérience au service du RHDP. Sa mise sur pied a été bien accueillie. Aujourd'hui, l'une de nos missions est de faire en sorte que ceux d'entre nous qui sont démobilisés prennent goût à nouveau à la chose politique. Il faut leur faire comprendre que c'est dans leur intérêt que le RHDP demeure au pouvoir. Nous organisons donc des tournées pour motiver les uns et les autres en leur demandant de reprendre la lutte là où ils l'ont laissée.
Nous sommes en 2023, une année électorale. Qu'est-ce que cela représente pour vous ?
NAT : Vous l'avez dit, en 2023, le RHDP veut continuer de démontrer qu'il est toujours la première force politique dans ce pays. Relever ce challenge interpelle tous les militants du RHDP, mais beaucoup plus ceux qui pour une raison ou une autre se sentent à la retraite. En politique, il n'y a pas de retraite. Nos camarades de lutte doivent le comprendre. Je comprends leurs frustrations, elles sont légitimes. Mais, cela ne doit pas être un motif de démotivation. Pour nous, la mobilisation doit être permanente. Il ne faut pas attendre une élection pour battre le rappel des troupes. Il faut dès maintenant aller au contact des militants. Il y va de l'intérêt du parti. Nous savons ce que nous avons à faire, c'est de soutenir tous les candidats que le RHDP va représenter. Nous ne présentons pas de candidats au titre du RGV-RHDP. Nous soutenons sans faille les candidats choisis par le RHDP. Cela est non négociable. Déjà, nous avons fait des tournées de sensibilisation dans ce sens. Nous avons sillonné Abobo et Anyama. Nous irons dans les jours à venir dans d'autres localités pour passer ce message.
Est-ce que, selon vous, les chances du RHDP pour gagner ces élections locales sont réelles ?
En politique, nous le savons tous, il n'y a pas de petites élections. Mais ce dont nous sommes sûrs et certains, c'est que le RHDP est une machine électorale. Pour moi, le meilleur cadeau politique que le président de la République nous laissera, c'est le RHDP. Il est notable qu'il a des choses à régler par exemple le choix des candidatures. Mais pour cela, nous faisons confiance à notre Président. D'ailleurs, le fait d'avoir décidé de désigner les candidats très tôt est une bonne chose. Pour le reste, le RHDP a les hommes pour gagner. Le RHDP a aussi le bilan du président de la République qui plaide en sa faveur, sans oublier l'occupation rationnelle du territoire national. Les routes, les ponts, les localités électrifiés, les centres de santés construits bénéficient à toutes les localités du pays. Aujourd'hui, ceux qui disaient qu'on ne mange pas goudron réclament avec insistance le goudron. Des populations qui n'ont jamais imaginé avoir le courant ou l'eau potable, sont sorties aujourd'hui du noir. Les Ivoiriens sont reconnaissants. Au moment venu, ils sauront exprimer leur reconnaissance à Alassane Ouattara. Pour nous, le chef de l'Etat est un très grand visionnaire. En décrétant 2023, année de la jeunesse, il veut faire un peu plus pour eux. Nous savons qu'il en est capable. Le chef de l'Etat est conscient que le nombre de jeunes sans emploi est élevé. Avec les nouveaux mécanismes qui sont en train d'être mis en place, l'heure de leur bonheur a sonné.
Que pensez-vous de la situation de vos frères en Tunisie ?
Avons toute chose, je voudrais une fois de plus traduire ma gratitude au président de la République. Aujourd'hui, il a permis à plus de 500 volontaires de regagner leur pays. Ceci étant, au nom du Réseau des grenadiers voltigeurs du RHDP, je voudrais condamner avec la dernière énergie les propos du président tunisien. On ne livre pas à la vindicte populaire des citoyens africains parce qu'on ne sait pas comment maîtriser un certain nombre de choses dans son pays. Nous soutenons tous nos frères qui sont en Tunisie et nous prions pour eux. Nous félicitons le président de la République pour cette réaction. Les discours démagogues n'ont plus leur raison d'être dans nos pays.