Cote d'Ivoire: Trois questions à Arouna Zwon (Président JUNCI)

" Nous voulons que les jeunes retiennent qu'Hamed Bakayoko était une icône de notre génération "

La Jeunesse unie pour la nouvelle Côte d'Ivoire (JUNCI) organise aujourd'hui au Palais de la Culture de Treichville une cérémonie d'hommage à l'ancien Premier ministre Hamed Bakayoko. Dans cet entretien, Arouna Zwon, son nouveau président, nous situe sur l'enjeu de ce grand rendez-vous de la jeunesse.

 Vous avez décidé de rendre hommage au Premier ministre Hamed Bakayoko, quelles seront les grandes articulations de l'événement ?

Cela fait deux ans que le Premier ministre Hamed Bakayoko nous a quittés. Il était le parrain de la Jeunesse Unie pour la Nouvelle Côte d'Ivoire (JUNCI). Cette structure veut toujours honorer la mémoire de ce grand homme. Si Dieu nous le permet, chaque année à la période de son décès, nous allons instruire les jeunes générations qui ne l'ont pas connue sur les valeurs de compétence, de générosité et de solidarité qu'il incarnait. Pour cette cérémonie qui se tient ce mercredi 15 mars au Palais de la Culture, ce sera des témoignages et des discours de personnalités politiques.

 Qui est attendu à la cérémonie ?

De nombreuses personnalités sont attendues à ce rendez-vous. En plus des bases de la JUNCI, des ministres sont attendus pour communier avec nous. Notamment les ministres Mamadou Touré, Amadou Koné et Bouaké Fofana. De nombreux élus également nous ont confirmé leur présence.

 Que voulez-vous que les jeunes retiennent de feu le Premier ministre Hamed Bakayoko ?

Nous devons retenir beaucoup de choses du Premier ministre Hamed Bakayoko. Il était ce soldat du Président de la République, Alassane Ouattara. Il me disait qu'il donnerait sa vie pour protéger le chef de l'Etat. Hamed Bakayoko était une icône de notre génération. C'est une légende. Hamed Bakayoko était l'expression achevée de la solidarité et de la générosité. Ce sont autant de valeurs que nous devons retenir de ce grand homme qui, malheureusement, est parti au moment où la Côte d'Ivoire a le plus besoin de lui.

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