Profitant de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars dernier, le député de la première circonscription électorale de Djambala, dans le département des Plateaux, Norbert Nkoukouli, a édifié les femmes autochtones sur la loi Mouébara adoptée en 2022.
La loi Mouébara, a expliqué le député, vise à donner une réponse pluridisciplinaire aux violences faites aux femmes et aux filles dans ses soixante-dix-sept articles. Les femmes autochtones ont suivi avec intérêt les explications données par l'élu de Djambala 1.
Outre cette sensibilisation, des activités sportives ont également été organisées pour les festivités du 8 mars, notamment une marche avec les femmes bantoues et un tournoi de nzango dénommé " Mama Jojo ".
" Il s'agit de la Journée internationale des femmes. Comme vous l'avez constaté, celles qui sont en train de jouer sont des femmes autochtones. Donc il est question de les intégrer parmi les Bantous que nous sommes. On ne voit pas les raisons de les mettre à l'écart ; et chaque fois qu' il y aura des occasions de ce genre, nous ne manquerons pas de les associer ", a conclu en substance le député de Djambala, Norbert Nkoukouli.
Ailleurs, dans le département de la Sangha, plus précisément à Mokéko, la Journée internationale des droits des femmes a été fêtée en différé le 11 mars. Les femmes de ce district ont eu droit, elles aussi, à une conférence-débat sur la loi Mouébara.
Rappelons que la Journée internationale des droits des femmes, célébrée le 8 mars de chaque année, trouve son origine dans les manifestions des femmes qui, au début du XXe, revendiquaient le droit de vote et les meilleures conditions de travail.