La campagne de cent jours en faveur des filles et des femmes s'achève sur une note positive. Les mouvements menés depuis novembre ont porté leurs fruits.
Mialy Rajoelina a ouvert la porte de l'emploi à cinq cents femmes, issus des vingt-trois régions. Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme, la présidente de l'association Fitia a organisé et mis en oeuvre, un programme de formations professionnalisantes. En tout, quatre cent soixante femmes ont reçu des formations en pâtisserie, et en restauration villageoise, en vue d'ouvrir des gargotes. Quarante-trois femmes ont été formées à la technique agricole " Pfumvudza", employée au Zimbabwe pour améliorer les rendements traditionnels. "
À l'issue de cette formation, j'ai été profondément touchée, par les visages souriants et pleins d'espoir de ces femmes, qui pour la plupart d'entre elles, ont reçu, pour la première fois, dans leur vie, une attestation de fin de formation. Pour elles, c'est une grande étape dans leur chemin vers l'autonomisation. ", déclarait-elle, dans son discours au Carlton Anosy, hier, dans le cadre de la clôture de cette campagne. Ces femmes sont reparties chez elles, confiantes et prêtes à se lancer dans l'entrepreneuriat. Elles ont été dotées de kits de démarrage et ont bénéficié de l'initiation à la gestion simplifiée. " Elles sont actrices de développement, car elles réalisent qu'elles ont un potentiel individuel et productif. ", enchaine-t-elle.
Cause cruciale
La Première dame est convaincue de l'importance de l'éducation dans le développement. " Pour bâtir une Nation inclusive et productive, il est indispensable d'investir dans le potentiel que représentent les filles et les femmes (...). Une fille éduquée aujourd'hui, est une femme autonome demain. Nelson Mandela disait : l'éducation est l'arme la plus puissante qu'on puisse utiliser pour changer le monde. ", lance-t-elle, pour encourager les parents à scolariser leurs filles. " Ce qui permettra, ainsi, d'élargir leur perspective d'avenir. Car nous le savons tous, l'éducation est la seule voie qui mène vers l'émancipation économique, et la capacité de décision des jeunes filles et des femmes. ", note-t-elle. Elle souhaite que " toutes les jeunes filles et les femmes soient capables de résoudre des problèmes, de communiquer efficacement, d'être créatives et de s'adapter à différents environnements et situation. "
La campagne de cent jours d'actions, lancée en novembre 2022, a été une occasion pour toutes les parties prenantes, de mettre en marche la machine, " Une fille qui apprend, une femme qui gagne ", qui vise à améliorer, l'autonomisation des femmes et l'éducation des filles, ainsi que le renforcement de la lutte contre la violence basée sur le genre. Mialy Rajoelina n'a pas manqué de remercier les partenaires, dont la Banque mondiale, pour son implication dans l'appui à l'amélioration de la vie de la population. La bataille pour l'éducation des filles et l'autonomisation des femmes se poursuit pour la première dame. Elle s'engage, encore une fois, à poursuivre les efforts entrepris, dans cette cause qui lui est tellement cruciale.