A l'occasion de la journée internationale de la femme, célébrée le 8 mars de chaque année, Marcel Ngoyi, Editeur du Journal La Prospérité, a tenu à éclairer la gent féminine sur l'adaptation de la femme du monde en général, et de la République Démocratique du Congo en particulier, dans l'univers digital, qui inclut l'innovation et la technologie.
"Le fait de participer et de se connecter constitue une base d'adaptation aux nouvelles technologies. Tout part d'une volonté d'apprendre, de communiquer son savoir et de découvrir un autre univers de connaissance. Les appareils cellulaires ou ordinateurs sont des outils qui permettent l'usage même de nouvelles technologies et d'entrer dans une sphère d'innovation et de créativité. Chaque femme doit être en mesure de lever l'option parce qu'en fait pour s'en servir, il faut que vous ayez des choses à y télécharger et un certain nombre de critères à déterminer ",
"La question des femmes qui est aujourd'hui au devant c'est qu'elles doivent requalifier leurs objectifs dans la société. Les femmes veulent une participation accrue dans les instances de décision du pays et dans les institutions. Les femmes qui prétendent avoir des ambitions doivent élever leurs capacités à la hauteur de leurs objectifs. Il faut établir une adéquation entre ces objectifs et les capacités réelles. Vous voulez devenir femme dirigeante, et donc, commencez par vous instruire pour acquérir l'expérience nécessaire.
Mais attention ! Aux cotés de cet apprentissage, il y a les nouvelles technologies. A l'ère du numérique, quelle que soit l'intelligence que vous avez, il y a l'intelligence artificielle, il y a le génie logiciel que vous pouvez utiliser. Au lieu de s'appuyer seulement sur le cerveau humain, il y a moyen de l'étendre en piochant dans les nouvelles technologies ce qu'il vous manque ; il n'y a rien de mauvais à dire qu'il y a un apport nouveau et une nouvelle base des données sur lesquelles on peut se brancher pour avoir de nouvelles informations et se connecter à temps réel. Sachant qu'il y a des souches de population dont le minimum vital est de se procurer uniquement de quoi manger, de nombreuses questions sont soulevées à ce niveau, sur l'octroi d'un outil de communication, qui n'est d'ores et déjà pas de moindre ", a-t-il indiqué.
Recourir au téléphone pour plus d'activités
Pour lui, la question des moyens n'est pas l'apanage de seules femmes. Même les hommes qui n'ont aucune source de revenu seront concernés par l'affaire. "Le problème c'est que si vous voulez bien survivre et vivre, travaillez. Considérez le travail comme valeur, comme source de revenu et comme source de responsabilité ; le travail libère. Moi je conseille que même les femmes les plus démunies, si elles considèrent le téléphone comme une nécessité pour être en contact avec son entourage, tous les moyens seront consacrés alors pour s'en procurer.
Moi je pense que le tout dépend de la vision, le tout dépend de ce qu'on veut en faire. C'est vrai que le problème des moyens se pose, mais aujourd'hui, on a des téléphones qui coutent moins cher, abordables pour toutes les classes sociales. Chaque femme, si elle doit considérer les outils de communication comme outil de travail, l'internet comme l'une des bases de fonctionnement de ce qu'elle veut avoir, placera sa volonté ", a-t-il préconisé. Elise Assumani