Afrique: Le Qatar annonce une contribution financière de 60 millions de dollars au programme d'action de Doha

Addis Ababa — Le cheikh Tamim ibn Hamad Al Thani, émir du Qatar, a annoncé une contribution financière de 60 millionsde dollars au programme d'action de Doha (DPoA) lors de son discours d'ouverture de la cinquième conférence des Nations unies sur les pays les moins avancés (PMA5) à Doha

Rappelons que la conférence de cinq jours sur les PMA a débuté dimanche à Doha, avec un objectif de mobiliser les engagements de la communauté internationale en faveur de la mise en oeuvre du programme d'action de Doha pour les PMA (2022-2031) adopté par l'Assemblée générale des Nations unies en Avril, 2022.

Dans son discours d'ouverture de la conférence, l'émir du Qatar a annoncé une contribution financière de 60 millions de dollars au programme d'action de Doha (DPoA).

L'émir a déclaré que 10 millions de dollars américains seront alloués pour soutenir la mise en oeuvre des activités du Programme d'action de Doha pour les PMA.

Sheikh Tamim a également déclaré qu'environ 50 millions de dollars seront alloués pour soutenir les résultats escomptés du Programme d'action de Doha et renforcer le potentiel de résilience des PMA.

Le programme d'action de Doha, la feuille de route historique adoptée en mars 2022 visant, entre autres, à créer de nouveaux engagements et de vastes partenariats en vue d'atteindre les objectifs de développement durable (ODD) - comprend une université en ligne, un système de stockage des denrées alimentaires et un centre international de soutien à l'investissement.

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"Nous sommes convaincus que cette conférence contribuera à soutenir la marche des pays les moins avancés vers la réalisation de leur développement au cours des dix prochaines années", a noté l'émir.

Le dirigeant de l'État du Golfe a réitéré la nécessité d'une solidarité internationale pour combattre les crises dans le monde.

L'émir a également abordé les défis de la sécurité alimentaire, du changement climatique, de l'énergie et de la crise de la dette, affirmant que les pays développés ont "l'obligation morale" de chercher des solutions à ces problèmes.

"Il y a une obligation morale qui incombe aux pays riches et développés de contribuer davantage pour aider les pays les moins développés à surmonter les défis mondiaux auxquels nous sommes confrontés actuellement", a-t-il noté.

S'agissant de la crise de la sécurité alimentaire, l'émir a souligné la nécessité de trouver des solutions à long terme à ce problème.

La cinquième conférence des Nations unies sur les pays les moins avancés (PMA) a réuni entre 4 000 et 5 000 participants au Qatar National Convention Centre.

Au cours des prochains jours à Doha, les chefs de gouvernement et d'autres parties prenantes doivent évaluer la mise en oeuvre du programme d'action d'Istanbul, adopté lors d'une conférence préliminaire des Nations Unies qui s'est tenue en Turquie en 2011, et mobiliser un soutien international et des actions supplémentaires pour les 46 pays les moins avancés du monde.

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