Une délégation composée du secrétaire exécutif national de Caritas Côte d’Ivoire, le Révérend Père Jean Pierre Tanoh Tiémélé et du directeur Pays de Catholic relief services (Crs ), Jacob Niamien, s’est engagée à apporter une contribution à la lutte contre la pauvreté et une assistance humanitaire aux réfugiés burkinabè et aux familles hôtes dans la région Nord-Est. Rapportent le Cicg.
C’était au sortir d’une audience avec la ministre de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, le mercredi 15 mars 2023 à Abidjan.
« Nous sommes venus tout d’abord vous présenter les différents projets afin que vous vous imprégniez. Ces projets seront implémentés dans la zone nord à travers des personnes vulnérables, les réfugiés qui s’y trouvent en vue de leur porter assistance », a déclaré le Révérend Père Jean Pierre Tanoh Tiémélé.
S’exprimant à la suite du Révérend Père, Jacob Niamien, Directeur Pays de Catholic relief services a fait savoir que la question des réfugiés dans le Nord-Est de la Côte d’Ivoire est une priorité pour le gouvernement. D'où l'importance pour les deux organisations de dérouler une approche face à cette situation humanitaire.
Concernant les projets, il s’agit du Silc, Paix et développement (Spd) prévu pour 3 ans et qui consistera à outiller les populations dans la promotion de la cohésion sociale d’une part et d’autre part à les accompagner dans la mise en place d’un système de micro crédit communautaire qui leur permet de développer des activités génératrices de revenus.
Quant au projet Assistance aux réfugiés Burkinabé et aux familles hôtes dans la Côte d’Ivoire (Pareb-CI) prévu pour 4 mois, il vise à apporter une assistance en vivres, non vivres et le financement d’activités génératrices de revenus au profit des ménages réfugiés et ménages hôtes dans les localités de Tougbo, Moro Moro et Bolè.
La ministre de la Solidarité a rassuré la délégation que le gouvernement sera à leurs côtés pour leur permettre d’avoir un réel impact sur la population. « Ces projets doivent être sus des populations et il faut que les acteurs locaux et toutes les forces vives se l'approprient'', a-t-elle insisté.