Dans le cadre de la Fiara, une "Journée Agropole" a été organisée par le projet des agropoles du Sénégal avec les Organisations de Producteurs et de transformateurs de la Casamance. A cet effet, un panel scientifique sur les exploitations familiales s'est tenu. Dans sa communication, le responsable suivi-évaluation du projet des agropoles Moustapha Lo est revenu sur l'appui apporté aux producteurs en termes de semences et de bonnes pratiques.
" Le projet des agropoles n'est pas venu pour installer de nouvelles superficies en rapport avec des privés, mais pour renforcer l'existant. Il y a des exploitations familiales à travers les organisations de producteurs, le projet appuie ses producteurs " Cette précision est du responsable suivi-évaluation du projet des agropoles Moustapha Lo. Il s'exprimait hier, jeudi 16 mars lors d'un panel organisé à la foire internationale de l'agriculture et des ressources animales (Fiara) dans le cadre de la journée des agropoles.
Ainsi pour appuyer ces exploitations familiales, le projet des agropoles a signé une convention avec l'Isra qui met à la disposition du projet des prébases pour le mais dans la zone Sud. " L'Isra a déjà mis à la disposition du projet des semences de prébases. Ce qui a permis d'avoir 75 tonnes de semences de bases et qui seront encore démultipliées à tous les niveaux. Cet appui va directement au niveau des organisations de producteurs qui vont les redistribuer encore à l'ensemble des producteurs de la zone. En plus de cela, pour la filière mangue, nous sommes en train de travailler sur du matériel végétal de haut rendements. L'Isra est même en train de faire d'autres recherches pour mettre à la disposition du projet d'autres variétés beaucoup plus performantes " a-t-il fait part.
Aussi ajoute-t-il, 30 mille plants de manguiers ont été distribués dans la zone Sud et 450 producteurs ont été formés sur les techniques culturales. En plus de cela, le projet est en train de travailler sur l'amélioration de l'existant .Il s'agit selon M Lo, de faire de l'allégeage pour rajeunir les exploitations qui existaient et de faire greffer ces exploitations pour qu'au moins au bout de deux ans maximum, on commence à avoir de la production. " Le projet n'est pas venu pour éliminer l'existant, mais pour renforcer les exploitations familiales. Parce que si on renforce les exploitations familiales, on va non seulement améliorer leurs revenus, mais également leur bien-être ", a-t-il conclu.