Une défense contre vents et marées. C'est ce que le parti Freedom, par la voix de Lalatiana Rankondrazafy Andriantongarivo, sa présidente nationale, donne comme garantie à Andry Rajoelina, président de la République.
Le parti Freedom a fait officiellement sa rentrée politique en organisant un meeting à Antanetibe Ivato, hier. Dans son discours, la patronne de cette formation politique et accessoirement, ministre de la Communication et de la culture a affirmé haut et fort le soutien des Rouges et blancs au chef de l'État.
Un soutien qu'elle a matérialisé par un nouvel appel solennel à une candidature du locataire d'Iavoloha pour briguer un second mandat. "Nous faisons partie de la coalition présidentielle. Contrairement à ceux qui ont quitté les rangs, ou ceux qui font double jeu, nous en tenons à notre éthique et nous sommes un parti discipliné. Nous restons droits dans nos bottes et nous nous en tenons à la décision de notre congrès national, réaffirmé par notre Assemblée générale. Nous soutenons et continuerons à soutenir le président de la République, même si nous serons le dernier à le soutenir. Le parti Freedom sera là jusqu'au bout ", déclare Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo.
Émancipation
Outre mettre en avant le soutien quasi inconditionnel au président de la République, la rentrée politique d'hier a également été une occasion pour Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo de donner un aperçu des ambitions politiques du parti Freedom. Elle parle notamment, "d'émancipation", à partir de 2028. L'année 2028 correspond à la fin du deuxième quinquennat de Andry Rajoelina s'il se présente à la prochaine course à la magistrature suprême et en sort vainqueur.
La Constitution limite en effet le mandat présidentiel à cinq ans renouvelables une seule fois. Les Rouges et blancs comptent aligner des candidats sous sa propre bannière lors des prochaines élections législatives et communales. "Nous serons de toutes les élections à partir de cette fin d'année 2023", scande alors la boss de Freedom en demandant aux membres de sa formation politique d'enfiler leur tenue de combat, "puisque cette année 2023 est une année de combat politique".