Poursuivant son " Mihava Tour ", le député Siteny Randrianasoloniaiko a été hier à Tsiroanomandidy, dans la région Bongolava.
Pas de cadeau. Les mots ont été plutôt durs à l'endroit des tenants actuels du pouvoir. Siteny Randrianasoloniaiko a été accompagné de plusieurs de ses pairs à l'Assemblée nationale, mais les uns et les autres se sont, apparemment, convenus d'une répartition des tâches et se sont relayés pour dénoncer... à chacun son thème, tout ce qu'ils considèrent comme dysfonctionnement dans cette marche des affaires nationales.
Pour sa part, l'élu IRD de Toliara I s'est plutôt expliqué sur les raisons qui l'ont amené à prendre ses distances vis-à-vis de cette coalition présidentielle, arguant qu'il a été déçu, entre autres, de certaines promesses annoncées mais qui n'ont pas été tenues ni même entamées depuis. Dans ce sillage, il déplore le fait qu'en dépit du combat acharné mené à l'époque par la ministre de la Communication, Lalatiana Rakotondrazafy, pour la liberté d'expression, notamment sur les ondes publiques TVM et RNM, cela n'est pas encore le cas.
Réplique
Mais le point d'orgue de ses propos ont surtout porté sur une sorte de réplique à ceux du président de la République dans le domaine du sport. Il a ainsi indiqué qu'en tant qu'athlète, lui aussi est un vrai champion et non un faux champion, 13 fois champion de Madagascar en judo. " Dans une compétition, le lieu, l'heure et le parcours pour le contrôler sont mentionnés. Lorsque l'adversaire est en colère ou effrayé, il ne dit pas où se déroule la compétition, ni quand le combat aura lieu. Les gens qui ont peur ne disent pas les lieux et les dates... ", a-t-il déclaré.