La CNSE a passé en revue ses différentes préoccupations. Il s'agit entre autres du statut particulier dont la mise en oeuvre révèle des insuffisances, l'ouverture du concours des professeurs agrégés à d'autres diplômes, l'augmentation des postes à pourvoir pour les concours professionnels surtout les emplois en voie d'extinction. Aussi, la coordination a souhaité que le comité de suivi du protocole d'accord soit réactivé et un calendrier établi pour une prise en compte des insuffisances.
La coordination des instituteurs certifiés frappés par la limite d'âge sur le terrain par rapport à l'examen du CSAPé a quant à elle plaidé pour qu'il leur soit permis de postuler au dit concours professionnel.
Présent également, le syndicat national des personnels d'administration, de gestion de l'éducation et de la recherche (SYNAPAGER), dit être venu pour des préoccupations liées entre autres à l'employabilité dans les postes qui leur sont dévolus et à l'augmentation des postes à pourvoir pour leurs personnels. Aussi, il souhaite que les indemnités de logements soient octroyées à tout le personnel éducatif et que le trousseau pédagogique soit accordé aux intendants.
Au tour du syndicat national des encadreurs pédagogiques du secondaire (SYNADES), il a été question de la relecture des textes afin d'améliorer la participation des inspecteurs de l'enseignement secondaire aux examens scolaires notamment le Baccalauréat. A été également posé, le problème du fonctionnement des services d'encadrement qui souhaitent plus d'accompagnement financier afin d'améliorer les enseignements/apprentissages. Ils s'inquiètent également de l'avenir du corps des inspecteurs à cause du statut particulier issu du protocole d'accord qui restreint la participation des professeurs au concours des professeurs agrégés.
C'est sur ces mots que le premier responsable du département, André Joseph Ouédraogo a salué la démarche des partenaires sociaux et leur a promis d'examiner minutieusement avec ses collaborateurs les différentes préoccupations au grand bénéfice du système éducatif Burkinabè. Le ministre leur a réitéré sa disponibilité et son engagement au dialogue pour la bonne marche du département