Washington — La récente arrestation des auteurs présumés de l'homicide volontaire avec mutilation du corps d'un policier à Casablanca, qui sont affiliés à Daech, démontre, encore une fois, l'efficacité de la stratégie anti-terroriste mise en oeuvre par le Maroc, a indiqué l'analyste américain Calvin Dark.
"Les récentes arrestations d'extrémistes affiliés à Daech démontrent deux éléments essentiels d'une stratégie antiterroriste efficace: le premier est la vigilance, car le terrorisme est une menace qui rôde toujours au coin de la rue. Le second est une approche à plusieurs niveaux pour identifier, prévenir et combattre ces menaces", a souligné M. Dark dans une déclaration à la MAP.
Il a ajouté que "le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI est un élément indispensable de cette approche, notamment pour contrer les discours radicaux et haineux", notant que "les initiatives du Maroc dans la lutte contre l'extrémisme servent de feuille de route pour les pays, les villes et les communautés du monde entier où la radicalisation menace la sûreté, la sécurité et le développement".
"Le Maroc a démontré toute l'ampleur de sa vigilance et son approche globale qui favorise la sécurité et la stabilité à l'intérieur du Royaume et dans toute la région", a en outre relevé le commentateur US.
M. Dark a ajouté que les États-Unis apprécient l'engagement du Maroc, un allié de longue date, face aux dangers du terrorisme, notant que "cette solide coopération anti-terroriste profite aux deux pays".
Le dernier rapport du département d'Etat américain sur le terrorisme a rappelé que les États-Unis et le Maroc ont "une longue histoire de coopération solide en matière de lutte contre le terrorisme".
"Alors que les menaces auxquelles les États-Unis et le Maroc sont confrontés ont beaucoup changé, l'histoire de la coopération entre les deux nations est restée constante", s'est-il félicité.
"L'approche holistique du Maroc évolue et se modernise constamment pour contrer les menaces en évolution permanente grâce notamment aux enquêtes financières, à l'analyse du renseignement et à la cybersécurité", a par ailleurs affirmé l'expert américain.