Le Salon du livre africain de Paris, sous la direction d'Érick Monjour, propose à nouveau de venir à la rencontre des auteurs, des éditeurs et offre la possibilité d'assister aux conférences autour de la littérature africaine.

Depuis le 17 mars et ce jusqu'au 19 mars, pour sa deuxième année d'existence, le salon du livre africain de Paris situe le centre de gravité de cette manifestation à l'Afrique littéraire.

Durant trois jours, cette vitrine littéraire alléchante quant à ses activités tournées vers une pluralité culturelle essentiellement francophone, à savoir les pays africains professionnels, permettra de vivre, à la mairie du 6e arrondissement de Paris, une manifestation dédiée à dresser un état des lieux de la littérature africaine autour de 200 auteurs africains, y compris les jeunes de la diaspora, et 60 éditeurs et libraires présents à ce salon, avec la littérature guinéenne à l'honneur.

Dans leur déambulation lors de la première journée, entre retrouvailles, embrassades et contemplation des ouvrages au toucher, les participants ont côtoyé les éditeurs, des auteurs de renom, des adeptes du livre et journalistes connus dans le milieu de l'univers des lettres africaines et de celles de la diaspora africaine.

Parmi eux dans le bain de foule : Jean-Luc Aka-Evy au stand Présence Africaine ; Mawawa Mâwa-Kiese au stand Paari ; Al'Mata au stand L'Harmattan ; Eugène Ebodé et Gaston-Paul Effa au stand - Continents Noirs -Gallimard ; Auguy Ibanga au stand Les Editions + ; Muriel Troadec au stand Les Lettres Mouchetées ; Christian-Martial Poos entre deux interviews ; Olivier Thibaud à l'affût de la prise de photo instantanée ; Gangoueus en immersion et aussi Sami Tchak ; Christian Kader Keïta ; Hortense Assaga ; Elvez Ngaba ; Maurice Bandaman ; Yvan Amar ; Tchisséka Lobelt venue expressément de la Guyane.

" Ici, dans ce bain littéraire, l'Afrique revit, et nous sommes heureux de baigner dans cette atmosphère de l'Afrique unie que l'on aime dans son rayonnement ", a confié un des adeptes du panafricanisme.