Congo-Brazzaville: La mémoire de Marien Ngouabi célébrée le jour anniversaire de son décès par la Fédération Pct Europe

La Fédération Pct Europe, par communiqué de presse publié par son secrétaire à l'Organisation et à la. Mobilisation, Franck Gandziri, honore la mémoire du président Marien Ngouabi

De Paris, les militants du parti au pouvoir porte leur réflexion en ces termes : "Par le travail acharné, honorons la mémoire du camarade Marien Ngouabi et mobilisons-nous pour les élections prochaines sénatoriales " et de s'interroger : " 18 mars 1977, 18 mars 2023 : 46 ans après, que reste-t-il de l'héritage idéologique légué, par le Camarade Marien Ngouabi ? ".

Extraits de cette communication.

Franck Gandziri écrit : " Une idéologie est un système d'idées, d'opinions et de croyances qui forme une doctrine pouvant influencer les comportements individuels ou collectifs. Si d'aucuns peuvent émettre des réserves sur l'efficacité de l'idéologie prônée par le camarade Marien Ngouabi, à savoir, le marxisme-léninisme, et au-delà du fait qu'elle ne doit pas être dupliquée en tout temps, il n'en demeure pas moins que celle-ci requiert des vertus qui ont contribué à fonder le ciment de la Nation Congolaise ".

Il constate que cette idéologie qui a connu dans son contenu doctrinal, de nombreuses variations au gré des contextes nationaux, a insufflé, vers la fin des années 60, et au cours des années 70, des valeurs telles que : le sens du travail bien accompli, le sens de la communauté et de la nation, le respect du bien public, la cohésion nationale, etc...

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Mais, 46 après, qu'en est-il de cet héritage légué aux congolais ?

Il répond en expliquant que le Président Denis Sassou N'Guesso, désigné comme le digne successeur et fidèle continuateur de l'oeuvre de Marien Ngouabi, a toujours appelé les Congolais à pérenniser ces idéaux, autour des thèmes fédérateurs, tels que : la lutte contre les antivaleurs, la cohésion sociale, le développement économique, etc.

Cependant, souligne-t-il, " ce désir obsessionnel de réussir, de la part du Président de la République, ne semble pas être partagé par certains acteurs politiques et administratifs, lesquels ont souvent pris le contre-pied de ces idéaux, en faisant l'apologie des antivaleurs. Un état des lieux succinct, suffit à énumérer de manière non exhaustive, les pratiques sociales aux antipodes des valeurs éthiques, et une réelle dégénérescence observée dans plusieurs domaines de la vie politique et sociale des Congolais ".

Il explique cela par le manque de rigueur de certains cadres dans l'exercice de leurs fonctions est un réel frein au développement. Au Congo, écrit-il, le travail a perdu tout son sens, celui d'humaniser par le lien social qu'il crée, en vue de transformer l'environnement, par la rigueur, l'assiduité, le sacrifice et l'excellence, dans l'exercice des fonctions ou des tâches assignées. Le sens du patriotisme ayant disparu dans le monde du travail, nombreux se distinguent bien souvent par l'individualisme, la paresse, l'incompétence, au détriment des défis et des enjeux économiques et sociaux, auxquels est confronté le Congo notre pays.

L'école n'est plus un facteur de mobilité sociale. Au Congo, l'ascenseur social ne s'obtient plus par l'école, laquelle a été reléguée au second plan, à cause de l'absence des formations adéquates et nécessaires à une administration efficacement adaptée au contexte actuel du développement socioéconomique.

C'est de cet effondrement du système éducatif, que se situe l'origine de la disparition d'une élite intellectuelle technique, capable d'apporter de l'expertise dans certains domaines d'activités pourtant vitales, à l'exemple de la faillite du CHU de Brazzaville et bien d'autres structures qui faisaient jadis honneur et fierté à tout Congolais.

Il relève que l'émulation, autrefois constituait une saine rivalité conçue pour une incitation au travail et à la performance, a été remplacée par la cooptation et le favoritisme, avec à la clé une nouvelle génération pas du tout préparée à assurer la relève de ses prédécesseurs. Des hommes politiques et administratifs véreux et cupides, motivés par l'enrichissement personnel et souvent illicite sont vénérés.

Les valeurs séculaires de la dignité humaine au Congo-Brazzaville ont malheureusement disparu, laissant le champ libre aux antivaleurs telles que : la corruption, la prime à la médiocrité, le vol, l'arrivisme, l'incurie, etc. De ce tableau, il apparaît clairement que, 46 ans après la mort du Président Marien Ngouabi, le constat global de l'état actuel du Congo, n'est pas des plus reluisants. Les valeurs humaines et spirituelles qui, autrefois faisaient la fierté nationale, ont disparu au profit des antivaleurs. " Désormais, au Congo-Brazzaville, on assiste à la primauté de l'avoir sur l'être, et du primat de la médiocrité sur l'excellence ", constate-t-il.

" Heureusement pour nous ce constat factuel n'est pas irréversible car, avec la volonté sans faille du Chef de l'Etat, il nous est possible de revenir à nos vieilles amours par le travail ! Le Parti congolais du travail, notre grand et glorieux parti en sa qualité de parti au pouvoir, doit redonner aux citoyens l'espoir de retrouver un Congo où chacun se sent concerné par le développement d'un pays où règne le bien-être collectif et le bonheur partagé. Par la sensibilisation et la conscientisation des militants grâce à ses structures de base et intermédiaire le PCT peut recréer une culture de bonnes moeurs par l'exemplarité ".

Pour conclure, il émet le voeu de bien choisir les candidats aux différentes consultations électorales à commencer par les sénatoriales de cette année 2023. " Le choix doit obéir à ce leitmotiv pour honorer de la meilleure des manières la mémoire de notre camarade Président Marien Ngouabi qui appelait toujours à l'utilisation de l' homme qu'il faut à la place qu'il faut".

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