La première édition du Salon des transports et auto-écoles (Stae) a ouvert ses portes ce vendredi 17 mars 2023, à la Riviera Palmeraie.
L'occasion a été belle pour les acteurs d'auto-écoles présents de s'informer sur les questions liées aux transports et aux auto-écoles dans le développement d'une nation. Car, à en croire Auguste Kéita Alban, fondateur d'auto-école et promoteur du Stae, cette rencontre qui se tient sur deux jours (17 et 18 mars) se veut la plateforme d'échange de tous les acteurs des transports et des auto-écoles, dont la finalité sera de présenter les résolutions qui seront prises lors des assises.
" Nous sommes réunis ce jour pour nous concerter, planifier ensemble avec le ministère des Transports, notre tutelle, un cadre de collaboration qui permettra à chaque partie de concevoir une bonne politique pour l'accès à la mobilité afin de résorber les fractures territoriales. Et de rompre l'isolement, redynamiser certains territoires ", a-t-il déclaré.
Pour lui, ne pas avoir accès aux transports, c'est parfois renoncer à une offre d'emploi, rater une formation, renoncer à voir un proche.
En investissant dans les transports, c'est la vie des populations qui est améliorée. C'est pourquoi, il a invité les patrons d'auto-écoles à s'approprier ce rendez-vous qui sera également une occasion de faire des propositions sur tout ce qui a trait à leur activité. Entre autres, l'uniformisation des auto-écoles.
" Nous devons construire un plan d'avenir pour les transports. Avec les collectivités, nous devons penser plus globalement, lier les infrastructures aux services et trouver des solutions adaptées ", propose-t-il.
Ajoutant que ce dialogue entre opérateurs d'auto-écoles est une impérieuse nécessité car ils devraient mettre fin aux auto-écoles traditionnelles en procédant à l'utilisation des nouvelles technologies.
Pour y arriver, selon lui, ils auront besoin des dispositions législatives nouvelles. D'où la nécessité d'encourager des discussions avec tous les acteurs impliqués. " Je suis convaincu que ce salon permettra d'ouvrir la voie à des discussions approfondies avec les Ivoiriens afin de trouver des solutions adaptées à chaque besoin de vie ", désire Auguste Kéita.
Zerbo Djenabou épouse Gbalet, directrice d'une auto-école par ailleurs vice-présidente du Forum des auto-écoles de Côte d'Ivoire, se félicite de l'organisation de ce salon. Car, elle dit avoir souhaité ce genre de rencontre. Parce qu'il y a assez d'incompréhension entre les différents acteurs.
Ce salon, pour elle, pourrait donc être le canal pour amener chacun à comprendre les soucis des auto-écoles en Côte d'Ivoire. " Nous avons beaucoup de syndicats mais nous n'avançons pas. Pour 600 auto-écoles, nous avons dix syndicats. Ce qui est trop. Ce salon est donc une occasion pour nous fédérer afin de parler d'une même voix. Cela pourrait nous aider dans la communication avec les acteurs et le ministère des Transports ", a-t-elle souhaité.
Ce salon, selon le commissaire général, se tiendra à la même date en 2024 avec pour objectif d'apporter des solutions nouvelles adaptées aux réalités.