C'est l'une des composantes phares du projet de l'autoroute Abidjan-Lagos : l'autorité indépendante qui assurera la concession de cette autoroute, dénommée ALCoMA. La Côte d'Ivoire souhaite abriter le siège de cette structure.
" Notre pays, la Côte d'Ivoire, a déjà marqué son fort intéressement pour abriter l'ALCoMA du fait de plusieurs facteurs prépondérants soumis à la haute attention de nos chefs d'Etat. Et nous espérons que cette volonté rencontrera l'assentiment de tous nos pays frères du corridor ", a déclaré hier le ministre de l'Equipement et de l'Entretien routier Amedé Koffi Kouakou, qui représentait le Premier ministre Patrick Achi, à la cérémonie d'ouverture de la 18e réunion des ministres du corridor Abidjan-Lagos, au Sofitel Hôtel Ivoire.
A l'instar des projets routiers en cours en Côte d'Ivoire, a-t-il fait savoir, celui de la la construction de l'autoroute Abidjan - Lagos est désormais dans les priorités des Etats du corridor et dans celles de l'Union Africaine qui l'a inscrit au titre de son agenda 2063. " En effet, la liaison routière actuelle d'Abidjan à Lagos, longue d'environ 1 050 km, constitue près de 75% des échanges de la CEDEAO. Cela démontre de l'importance économiques de ce couloir routier qui demeure à n'en point douter l'un des plus importants de notre sous-région Ouest africaine ", a-t-il souligné. La section ivoirienne de ce projet concerne un linéaire de 143 Km de liaison autoroutière qui part de la commune de Bingerville à la frontière Sud avec le Ghana à Noé et comprend 10 échangeurs prévus le long du tracé.
Les ministres togolaise Zouréhatou, épse Kassah-Traoré (Infrastructures et Transports), nigérian Babatunde Fashola (Travaux publics et Habitat), et ghanéen Kwasi Amoako-Atta (Routes et Autoroutes) ont participé à la rencontre.