"Je voudrais plaider auprès de vous chères autorités, comme chez nous nous préférons régler la majeure de nos différends à l'amiable, nous souhaiterions être saisis si certains mitiges entre des frères de la même communauté sont portés à votre connaissance".
C'est la doléance forte que Nanan Adobi Aké Placide, chef du village d'Akouai-Agban, dans la commune de Bingerville, a soumise, mardi, au commandement supérieur de la gendarmerie nationale, au cours du panel d'ouverture du séminaire bilan de la maréchaussée, qui se tient à l'école nationale de gendarmerie, dans la commune de Cocody. Désigné par le préfet d'Abidjan Gervais Goun, à la demande du commandant supérieur de la gendarmerie, le général de corps d'armée Alexandre Apalo Touré, qui lui a demandé de choisir un chef de village pour participer à ce panel, le chef Adobi exposait sur les relations entre ce corps d'élite et les communautés villageoises. S'inspirant de faits réels, il a relevé des rapports cordiaux entre ces deux entités.
" Nos populations sont toujours rassurées quand la gendarmerie est aux commandes d'une affaire ou d'une opération. Elles ont généralement confiance à la gendarmerie qui la leur rend bien" a souligné Nanan Adobi Aké Placide, qui avait à ses côtés comme panélistes, outre le général Apalo Touré, le préfet d'Abidjan Germain Goun, et le procureur de la cour d'appel de Bouaké. Enfin, le chef d'Akouai-Agban a demandé à la gendarmerie nationale de faciliter leur libre circulation car disposant désormais d'un laissez-passer. Notons qu'au cours de ce séminaire, la gendarmerie nationale fera le point de ses activités de l'année 2022 et élaborera son plan d'actions pour 2023.