Cote d'Ivoire: Libéralisme à visage humain

" La solidarité, c'est aider chacun à porter le poids de la vie et à la rendre plus facile". Cette pensée du philosophe et écrivain suisse, Henri Frédéric Amiel, prend tout son sens aujourd'hui en Côte d'Ivoire, sous la gouvernance du Président Ouattara.

Depuis quelques années, le chef de l'Etat, tout libéral qu'il est, donne corps au social et s'échine à faire profiter à ses concitoyens les fruits de la croissance du pays ; ce que les chantres autoproclamés du socialisme n'ont jamais réussi avant lui.

Avant même de lancer, il y a deux ans, son programme de gouvernement, " La Côte d'Ivoire solidaire ", il avait déjà fait le serment d'oeuvrer à l'amélioration des conditions de vie des Ivoiriens. Ainsi, pendant qu'il dotait le pays d'infrastructures importantes (routes, ponts, autoroutes, barrages, etc.) et s'attelait à relever l'économie du pays dans le gouffre du désespoir, le chef d'Etat posait également des actes forts pour l'amélioration des conditions de vie des Ivoiriens. Notamment, par la mise en place des filets sociaux productifs qui ont permis à des milliers de familles démunies de bénéficier d'allocations trimestrielles de 36 000 FCFA, par la réorganisation totale des filières agricoles (Café-cacao, coton, hévéa et anacarde) afin de permettre aux planteurs d'avoir un revenu décent avec des prix bord champ assez convenables, le relèvement du Smig de 36 607 FCFA à 60 000 FCFA en 2013, puis 75000 FCFA à partir de janvier 2023, le déblocage du salaire indiciaire des fonctionnaires et agents de l'Etat en 2015 (bloqués depuis 1987), le paiement du stock des arriérés des primes catégorielles et d'avancement indiciaire qui s'élève à 300 milliards de FCFA.

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Que dire du Programme social du gouvernement (Ps Gouv) qui, comme son nom l'indique, a impacté qualitativement la vie des populations, depuis 2018, à travers la construction d'infrastructures de base dans plusieurs localités : écoles, centres de santé, accès à l'eau potable, électrification rurale, bitumage des routes, etc. Bien avant, les Ivoiriens ont vécu les performances du Programme présidentiel d'urgence (PPU) qui, au sortir de la crise postélectorale, posait les prémices de la réduction des écarts sociaux dans le pays, entre différentes régions.

En outre, quand la pandémie du Covid-19 survint en 2020, l'économie est quasiment à l'arrêt comme partout dans le monde. Sous l'impulsion du Président Alassane Ouattara, un plan de riposte est aussitôt lancé, avec une dimension sociale majeure. Des aides sont apportées aux entreprises et aux individus durement touchés par cette crise sanitaire. De l'avis général, la Côte d'Ivoire est l'un des rares pays du continent à avoir bien contré les effets de cette crise.

Pour autant, le Président Ouattara a décidé de ne pas rester en si bon chemin. En 2020, il choisit, pour le nouveau mandat qu'il brigue, de placer résolument la solidarité au coeur de l'action gouvernementale. Evidemment, le Ps Gouv a été reconduit, l'enveloppe budgétaire revue à la hausse avec pour objectif de poursuivre l'amélioration les conditions de vie des populations par les réalisations socioéconomiques. Ce n'est pas tout, car avec l'inflation qui secoue le monde, le Président Ouattara se bat pour que les Ivoiriens ressentent moins le contrecoup de la flambée des prix résultant de la guerre en Ukraine. De janvier à juin 2022, plus de 500 milliards de FCFA ont été injectés dans la subvention des produits pétroliers, à cela s'ajoute le plafonnement des prix des denrées de grande consommation (riz, huile, lait, etc.). Tout cela, au prix d'un sacrifice financier inimaginable pour que les Ivoiriens ne soient pas frappés de plein fouet par la flambée des prix.

Ce n'est, ni plus ni moins, qu'un libéralisme à visage humain, comme le répètent certains analystes politiques.

Celui que d'aucuns présentaient comme un pur capitaliste, se révèle être un grand humaniste qui allie avec perspicacité doctrine libérale et solidarité agissante. Comme en témoignent ces deux récentes décisions fortes, à savoir la revalorisation à hauteur de 20 000 FCFA par mois de l'indemnité contributive de la prime de logement pour l'ensemble des fonctionnaires et agents de l'Etat, y compris les Forces de Défense et de Sécurité et la revalorisation du Smig de 60 000 à 75 000 FCFA. Soit l'un des plus élevés des pays de l'Afrique noire subsaharienne.

Jamais, depuis la mort du Président Houphouët-Boigny, un chef d'Etat, parmi ceux qui lui ont succédé, n'avait autant fait, sur le plan social, pour les Ivoiriens. Même pas le pseudo socialiste qui a gouverné le pays entre 2000 et 2010 ou l'hériter qui avait pourtant bénéficié des effets directs du redressement de l'économie ivoirienne en 1993. C'est Churchill qui avait raison quand il disait que " le libéralisme cherche à supprimer la pauvreté " , là où le socialisme " cherche à abattre la richesse ".

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