Face à l'afflux de réfugiés dans le nord de la Côte d'Ivoire, en 2022, le Cicr a mené des actions d'assistance en faveur des réfugiés et des populations hôtes dans les districts de Tehini et de Tougbo.
Selon une note à la presse, il s'agit entre autres, de l'amélioration des conditions de vie des réfugiés et des communautés qui a ciblé 706 ménages, soit plus de 4'942 personnes (déplacés, sinistrés ou familles hôtes vulnérables), ont été assistés dans les sous-préfectures de Tougbo, Téhini et Gogo.
Par ailleurs, en ce qui concerne les dons, 71 tonnes de vivres (riz, maïs, haricot, sel et huile) ainsi que des articles ménagers essentiels (nattes, couvertures, seaux, ustensiles de cuisine, savons, moustiquaires imprégnées, pagnes, bâches et kits hygiènes féminins) ont été distribués dans le département de Tehini.
Ce n'est pas tout. Dans le cadre de l'accès aux soins de santé et à l'eau potable, le Cicr a évalué six structures sanitaires dont l'hôpital général et le district sanitaire de Téhini, le centre de santé urbain de Tougbo ainsi que les centres de santé ruraux de Bolé, Govitan et Kointa pour faciliter l'accès des communautés aux soins de santé.
« Le Cicr a procédé à la chloration de six puits et à l'entretien de trois points d'eau à Bolé, Moromoro et Tougbo d'une part, et évalué cinq pompes à motricité humaine (Pmh) et 31 sources d'eau à Govitan, Togolokaye et Tehini d'autre part. Sans oublier quatre structures sanitaires à Tougbo, Govitan, Kointa et Téhini. Réhabilité quatre pompes (PMH) à Tougbo, Kalana-bavé, Moromoro et Bolé. », ajoute la source.
Dans le cadre de la protection des populations civiles, du rétablissement des liens, il a été collecté des messages Croix-Rouge et des demandes de recherche pour permettre aux personnes séparées par les situations de violence et de migration de renouer le contact avec les familles. Aussi, cette organisation humanitaire a mené des entretiens avec les communautés, les autorités et les parties prenantes dans les zones affectées par des situations de tensions.
Elle a aussi visité les détenus en lien avec les situations de tensions internes pour évaluer et améliorer leurs conditions de détention, de concert avec les autorités.
Il est opportun de rappeler que les visites aux détenus découlent du mandat du Cicr. Elles ont été initiées en 1915 en vue de préserver l'intégrité physique et morale, et améliorer, les conditions de détention des personnes privées de liberté (nutrition, hygiène, accès aux soins médicaux).
Ces visites sont également l'occasion d'un dialogue constructif, confidentiel et bilatéral avec les autorités sur le traitement de personnes privées de liberté, et leurs conditions de détention. Elles se déroulent selon les modalités standards de l'Institution (entretiens avec des autorités, des détenus, etc.). Ces visites permettent par ailleurs, d'informer les proches de personnes arrêtées du sort des membres de leur famille.
« Dans le cadre de sa mission, la délégation régionale du Cicr à Abidjan continue en 2023, le suivi, l'évaluation et l'assistance des populations dans le nord de la Côte d'Ivoire en raison du flux croissant des refugies provenant du Mali et du Burkina Faso. », conclue la note