La société civile de Lulingu et ses environs (Sud-Kivu) ont échangé, jeudi 16 mars, avec les militaires FARDC du 3403e régiment sur des questions sécuritaires.
Cette organisation a évoqué quelques failles sécuritaires dans le chef des forces de l'ordre.
Il s'agit notamment du manque de suivi dans l'affaire des coupeurs des routes.
Souvent, selon même source, ces bandits sont attrapés la main dans le sac, grâce à la collaboration de la population, et déférés à l'auditorat militaire de Bukavu.
Mais ces assaillants reviennent en force au milieu de la même population au bout d'un certain temps.
Les autorités militaires du 3403e régiment FARDC déployés à Shabunda-Lulingu ont réagi à ces propos.
Tout en appréciant les efforts fournis par la population locale dans le repérage des bandits armés à Lulingu et ses environs, les forces de l'ordre reprochent cependant aux victimes de ne pas émettre les plaintes en justice.
Ce qui freine l'auditorat militaire à dire le droit et à distribuer une justice équitable.
Ce dialogue civilo-militaire s'est déroulé sous la supervision du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'homme (BCNUDH) en mission dans cette partie Nord du territoire de Shabunda.
Le BCNUDH invite les animateurs de la société civile et les activistes des droits de l'homme à conscientiser la communauté sur l'importance d'introduire une plainte écrite, avant même l'enquête de l'OPJ.