La prise en compte des risques : une nécessité dans les programmes de formation de l'IDEP

Directrice de l’Institut Africain de Développement Economique et de Planification (IDEP), Karima Bounemara
20 Mars 2023
communiqué de presse

Addis-Abeba (Ethiopie), 16 mars 2023 – Dans le cadre de la réunion d’experts de la 55ème Conférence des Ministres Africains des Finances, du Plan et du Développement économique qui se tient à Addis Abeba, en Ethiopie, la Directrice de l’Institut Africain de Développement Economique et de Planification (IDEP), Karima Bounemara a présenté Jeudi le rapport d’activités de sa structure et a mis l’accent sur la nécessité de la prise en compte des risques dans les programmes de formation de l’IDEP.

Dans ce sens, l'IDEP a lancé une série d'activités de renforcement des capacités sur l'intégration de la gestion des risques dans la planification du développement. «Le but de ces activités était de doter les décideurs des compétences et des outils dont ils ont besoin pour comprendre la nature interconnectée des risques dans un monde globalisé, effectuer des évaluations des risques afin de mettre en œuvre des mesures efficaces de gestion des risques », a expliqué Karima Bounemara

En 2022, un des domaines phares dans le programme de formation de l’IIDEP était d’ailleurs « la Gestion des risques et Modélisation macroéconomique ».

L'instabilité résultant de la réponse mondiale à la pandémie de COVID-19, les changements climatiques et le conflit entre la Fédération de Russie et l’Ukraine ont gravement compromis le développement socioéconomique des États africains. Ces chocs ont concouru à porter l’attention sur l’urgence de tenir compte des risques dans la planification du développement.

«Afin de soutenir les efforts déployés par les États membres pour promouvoir la reprise socio-économique et renforcer leur résilience, l'IDEP a continué à fournir des formations en ligne innovantes sur les thématiques de développement et de planification aux niveaux sectoriel, national et régional à moyen et long terme» a souligné Karima Bounemara.

L’Institut a aussi fait des formations sur d’autres thématiques telles que  Autonomisation des Femmes & des Jeunes, Changement climatique, Opportunités et défis découlant de la mise en place de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), Mécanismes de financement innovants et Gouvernance des ressources naturelles.

Dans le cadre de la fonction de Think Thank de l’IDEP, 737 spécialistes ont participé à huit activités de recherche analytique pour renforcer leur capacité à formulation des politiques publiques.

L'IDEP, à travers 54 activités de formation, a renforcé les capacités de 3 053 fonctionnaires gouvernementaux et autres parties prenantes (dont 861 femmes) de 45 pays dans le développement et la planification ; l'intégration régionale ; le développement social et la gestion intégrée des ressources naturelles.

«Un accent particulier a été mis sur les besoins et les intérêts des femmes et des jeunes.  L’IDEP a formé 1 438 fonctionnaires, jeunes experts et étudiants (415 femmes) sur la conception de politiques sensibles au genre et de stratégies résilientes pour l'ère post-pandémique », a ajouté la Directrice

L’IDEP a aussi formé 428 parlementaires et experts d'Organisations non gouvernementales sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ainsi que 3 053 stagiaires de 45 États membres africains sur 54 cours.

De plus l’Institut a enregistré plus de 1000 participants aux activités de recherche, ce qui a permis de renforcer le lien entre recherche sur le développement et action politique et de fournir un cadre pour un débat ouvert et pensée novatrice

En consultation avec les États membres, l’IDEP, s’engage à renforcer la conception et l’exécution des programmes de formation et de recherche dans les domaines de la gestion des risques et de l’intégration des risques dans les processus de planification du développement. Grâce à ses activités, l’IDEP vise à améliorer les connaissances et les compétences pratiques des parties prenantes dans le domaine de l’analyse des risques, à étudier les incitations et les goulets d’étranglement liés à la prise en compte des risques, à évaluer les défis sociétaux, géopolitiques, environnementaux et technologiques, et faire en sorte que les risques soient pris en compte de manière efficace dans les cadres de planification du développement.

«Pour assurer la prévisibilité des flux de fonds de l'Institut et répondre efficacement aux demandes d'assistance des États membres, l'IDEP plaidera une augmentation de la subvention des Nations Unies», a assuré la Directrice de l’IDEP.

Sur la base de recommandation faite à la CEA par le Comité d'experts de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique en 2022, «l’IDEP établira des consultations régulières avec les missions permanentes des Etats membres pour mieux faire connaître les activités de la l'Institut et toutes les implications financières qui en résultent», a-t-elle assuré.

L’institut, qui célèvre ses 60 ans cette année, continue de travailler pour la réalisation de l'Agenda commun de l'ONU, le renforcement de la résilience en Afrique et des capacités de planification pour atteindre l'Agenda 2030 & l' Agenda 2063

Pour plus d’informations, veuillez contacter :   Tahirou Gouro, Chargé de Communication, CEA- BSR/AO Email :   gouro2@un.org ,

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.