Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la francophonie, le 20 mars, la mairie de Brazzaville a organisé, en collaboration avec l'équipe du Festival national d'épellation des mots français (Fenemof) ainsi que l'Association internationale des mairies francophone, un concours d'épellation et de dictée qui a opposé, de façon individuelle, les élèves de CM2 des écoles publiques et privées.
La célébration de la Journée internationale de la francophonie a mis en valeur, à Brazzaville, les atouts et le rôle de la langue française. Les participants au concours d'épellation ont prouvé devant le public leurs connaissances et la maîtrise des mots français. Le public a été émerveillé par la capacité de ces jeunes enfants à épeler les différentes lettres qui composent les mots les plus compliqués de la langue française. Au départ, ils étaient quatorze mais, seulement trois issus d'une même école ont séduit les membres du jury à travers leur capacité à prononcer, sans balbutiement ni tergiversation, les lettres qui constituent les mots choisis par le jury.
Au terme des hostilités, le jury n'a pas départagé les deux premiers candidats puisque Emmanuel Yoka Ebandza et Rose Epenil Mondjo se sont donné coup pour coup jusqu'à pousser les membres du jury à les déclarer premier puis premier exæquo. Grâce Madouka Sangola a terminé 3e après avoir confondu le " e " et " é " dans " indépendance ".
Pour leur part, les élèves Elisa Daphné Karl, Bernish Messi Mbama et Stéphanie Ngaka ont fait un sans-faute sur le concours de dictée dont le titre était " La vie démocratique ". Contrairement aux vingt autres participants, ces élèves ont respecté toutes les règles et tous les principes de l'orthographe en reproduisant intégralement tout ce qui a été dicté par l'enseignant.
Selon le directeur du Fenemof, Melchiyad Yoka De Reussite, l'accent a été mis sur la rédaction puisque les jeunes actuels se focalisent beaucoup plus sur la communication orale et banalisent l'orthographe.
Au nom de Brazzaville, le premier adjoint au maire, Guy Maruis Okana, a expliqué que ce concours qui valorise la langue française vise à la promouvoir, maintenir un bon usage de l'orthographe en milieu scolaire en incitant les jeunes à aimer cette langue. " Ce concours a pour principal objectif d'encourager les élèves à bien lire et écrire en français, promouvoir le vivre-ensemble. C'est avec joie que j'assiste à ce concours qui promeut l'excellence et met en lumière le talent de nos enfants ", a-t-il indiqué.
Le concours s'est déroulé sur les valeurs du thème international de la journée, " 321 milllions des francophones , des milliards de contenus culturels ". Les lauréats ont reçu diverses récompenses dont les dictionnaires, des diplômes et une enveloppe financière dont le montant n'a pas été dévoilé.
