Le président de la Commission nationale des droits de l'homme, Paul Nsapu, a échangé, vendredi 17 mars 2023, avec l'ambassadeur de la Suisse en RDC, Chasper Sarott. La rencontre tenue dans son bureau dans la commune de la Gombe était l'occasion pour les deux personnalités d'échanger autour des défis à relever dans le domaine des droits de l'homme en RDC.
Au sortir de l'audience, l'ambassadeur Chasper Sarott a laissé entendre que la Suisse mène plusieurs projets dans le domaine des droits de l'homme à travers le monde. C'est dans ce contexte qu'il a profité de cette première rencontre avec le nouveau président de la CNDH pour parler des défis de la RDC dans le domaine des droits de l'homme.
Selon lui, c'est une occasion d'avoir un aperçu dans ce secteur des droits de l'homme et ainsi d'avoir un aperçu sur comment échanger davantage dans l'avenir.
Le président de la CNDH a révélé qu'en tant que pays qui abrite le siège d'un organe important de l'organisation des Nations Unies en matière des droits de l'homme mais également le conseil des Droits de l'homme des Nations Unies, "C'est normal que l'ambassadeur de ce pays vienne s'imprégner auprès de l'institution de la RDC habilitée à travailler sur les questions des droits de l'homme, qui est la CNDH ".
C'est ainsi qu'il s'est dit flatté de l'intérêt que porte la Suisse à cette institution citoyenne d'appui à la démocratie en République Démocratique du Congo. " La Suisse a manifesté son intérêt de savoir comment cette institution citoyenne pense-t-elle s'impliquer dans les questions relatives au processus électoral en cours dans le pays, à la paix et au règlement des conflits communautaires mais aussi dans la problématique liée à la justice transitionnelle", a reconnu Paul Nsapu.
A en croire le patron des droits de l'homme en RDC, cette rencontre a également permis à la Suisse de comprendre comment fonctionne le Comité permanent de prévention contre la torture (CPPT) de la CNDH.
Un comité créé avec comme objectif d'effectuer chaque semaine des descentes dans les lieux de détention pour enquêter sur les allégations des cas de torture et de non-respect du délai de garde à vue ou de la détention préventive.