Angola: Le pays devrait allouer 10% de l'OGE pour améliorer le secteur de l'eau et de l'assainissement

Luanda — L'amélioration du secteur de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène (ASH) en Angola subit un investissement annuel d'environ 10% du budget général de l'État (OGE), c'est-à-dire une augmentation de 395 milliards de kwanzas (KZ) à 1 976 milliards.

Cette estimation, qui vise l'équité et la durabilité dans les services d'eau, d'assainissement et d'hygiène, est exprimée dans un projet de l'UNICEF auquel Angop a eu accès, dont la présentation publique est prévue pour 28 ce mois, à Luanda, dans le cadre du 22 mars, Journée mondiale de l'eau .

Le croquis expose cette estimation en fonction du "diagnostic des infrastructures nationales africaines" (AICD), selon laquelle les pays africains devraient chercher à allouer 3,5% de leur PIB au secteur de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène, afin d'atteindre l'équité et la durabilité dans ces services.

Recommandations

Pour l'efficacité de l'ASH, l'UNICEF recommande, dans son projet à présentant, que l'Angola développe et tire parti d'un plan national de l'eau et de l'assainissement, des instruments financiers orientés vers l'avenir, conseillant également d'assurer l'alignement.

Pour l'amélioration de la durabilité du secteur, l'ASH suggère également la création de sources de financement supplémentaires, y compris l'investissement du secteur privé et l'augmentation des règles d'assainissement, de couverture et de budget.

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Afin d'augmenter l'efficacité des dépenses publiques du secteur de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène, il conseille également d'investir dans la modernisation administrative et la numérisation opérationnelle, d'améliorer le suivi des performances et les résultats basés sur les résultats, ainsi que la prestation continue des comptes et la transparence du budget national.

Obstacles

Le projet présente des obstacles liés à la réglementation et à la stratégie, précisément le "manque de lien entre les priorités et les besoins financiers, même s'il existe des plans nationaux" et des objectifs définis qui ne sont pas dirigés, avec la transparence pour des institutions spécifiques.

Toujours sur les obstacles liés à la réglementation et à la stratégie, le projet indique que "le financement futur est très imprévisible, sans fonds contraignants à long terme pour le secteur.

Il souligne l'existence d'une délimitation claire des rôles, des responsabilités et des relations entre les institutions, mais n'a pas encore été entrepris de manière exhaustive, ainsi que la création de mécanismes clairs et transparents pour une coordination et une mise en oeuvre efficaces du secteur.

D'un autre côté, le projet résultant d'une analyse a conclu que le budget de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène (ASH) en Angola est principalement composé de "l'approvisionnement en eau", qui a consommé, d'ici 2022, 73,8% du total prévu, et cette année prévoit 74,1%.

L'assainissement de base suit avec 26,2% en 2022 et prédit 25,7% pour 2023, une augmentation significative par rapport à 2021, dont le chiffre était de 12%.

La croissance annuelle de la population angolaise, estimée à 3% (34 millions d'habitants), est un autre détail mis en évidence dans l'analyse comme un énorme défi pour l'approvisionnement en eau, l'assainissement et l'hygiène des infrastructures à travers le pays.

Objectifs

Le projet de l'UNICEF a consisté à effectuer une analyse des défis du secteur de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène (ASH) en Angola, à travers une perspective de financement public.

Il visait à comprendre comment les fonds publics ont été attribués au secteur au cours des 10 dernières années, à fournir un instrument pour améliorer l'affectation budgétaire et à fournir un mécanisme, par lequel les parties prenantes (personnes intéressées) du secteur peuvent mieux remarquer les dépenses nationales.

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