Ile Maurice: Dweej Fagoonee, virtuose de la musique à 11 ans

Du haut de ses 11 ans, Dweej Fagoonee a de la musique qui coule dans ses veines.

Cet élève de l'École élémentaire Carrefour des jeunes, une école française basée à Toronto, est le fils du fondateur du Blue Bay Band et de sa chanteuse principale. Yuguesh et Hema Fagoonee, un couple de Mauriciens, ont tout quitté pour vivre le rêve canadien. Issu d'une famille de musiciens, c'est tout naturellement que Dweej, qui évolue dans la musique depuis sa plus tendre enfance, se tourne vers l'univers musical. À l'âge de six ans, il prend des cours de piano avec un petit groupe d'enfants. "Pendant trois ans, il a suivi des cours de piano structurés jusqu'à ce que le Covid frappe le monde et il a cessé d'y aller", confie sa mère, Hema Fagoonee, née Bansoodeb.

S'il n'a pas encore repris les cours formels à cause de la pandémie, Dweej continue à être exposé à la musique à travers le groupe familial."Son père continue de l'entraîner à la maison." Le jeune pianiste en herbe est l'un des deux claviéristes du groupe. Selon sa mère, il est passé de la musique classique au séga, au bhojpuri,à la musique bollywood et rock. "Jouer dans un groupe est différent que de jouer du piano en solo. Il fait partie de l'équipe et cela l'aide non seulement à développer son esprit d'équipe, mais aussi à obtenir un sentiment de satisfaction dans la mesure oùil est capable de mettre ses connaissances en pratique."

Dweej Fagoonee a de la chance car, évoluant au sein d'un groupe familial, il a eu l'occasion de jouer lors de mariages et de festivals dans différentes régions du Canada. Lors des célébrations pour le 55e anniversaire de l'Indépendance le 11 mars, le jeune claviériste avait fait vibrer la salle avec le groupe Blue Bay Band. Comment arrive-t-il à jongler entre études et les cours pratiques? "La lutte entre ses études/devoirs, la musique et son temps de jeu personnel avec des amis est réelle. Étant un enfant, il se demande souvent pourquoi il doit passer autant de temps en répétitions au lieu de jouer avec ses amis. Mais il comprend qu'il fait partie de quelque chose de spécial."

Heureusement, poursuit sa mère, que les leçons particulières ne font pas partie du système éducatif canadien, ce qui laisse du temps à Dweej de se concentrer sur des activités extrascolaires comme le karaté et le basket-ball après ses heures de classe, ainsi que de jouer et apprendre de nouvelles chansons avec le groupe. "L'hiver est aussi une excellente occasion de se concentrer davantage sur son parcours musical puisqu'il n'y a pas d'activités de plein air." Si pendant le printemps et la saison estivale Dweej consacre moins de temps à la musique, sa mère fait ressortir qu'il devra peut-être sacrifier son temps de jeu en été, vu que le groupe joue lors d'événements tels que les mariages.

AllAfrica publie environ 600 articles par jour provenant de plus de 110 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.