Afrique de l'Ouest: Libération d'Olivier Dubois - La France a agi 'avec discrétion'

Une banderole a été déployée sur le fronton de la mairie du Xe arrondissement, 100 jours après l'enlèvement du journaliste Olivier Dubois au Mali.

Obtenir la libération de l'ex-otage Olivier Dubois était "une pruiorité de la France" qui a agi "avec discrétion" pour y parvenir, a déclaré la cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, à l'Assemblée nationale.

"Oliver Dubois est de retour, enfin", s'est félicitée la cheffe de la diplomatie française en assurant que "depuis le premier jour, sa libération a été une priorité de la France". Elle a souligné la nécessité de rester "souvent" discret tout en tenant les familles informées autant que possible. "Je sais que notre discrétion parfois n'est pas comprise. Elle est pourtant la condition de l'efficacité", a ajouté le cheffe de la diplomatie en disant son "soulagement" et sa "joie" de savoir le journaliste libre après 711 jours de détention au Sahel.

Puis, elle a indiqué : "Je remercie à nouveau les autorités du Niger de leur aide qui a été déterminante", sans plus de précision. Arrivé la veille à Niamey, au Niger, avec l'otage américain Jeffery Woodke, 61 ans, retenu pour sa part pendant plus de six ans, Olivier Dubois, 48 ans, a été accueilli mardi par ses proches et par le président Emmanuel Macron sur la base aérienne de Villacoublay, au Sud-Ouest de Paris.

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