Le point sur la lutte contre le racisme et la xénophobie alors que ce 21 mars marque la journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale.
Si la parole semble se libérer de plus en plus en ce qui concerne la lutte contre les discriminations raciales et leurs dénonciations, les défis restent toutefois nombreux.
Harcèlement, insultes, obstacles pour trouver un emploi ou un logement ou encore pour avoir accès à des soins de santé... la liste de problèmes auxquels se heurtent les membres des communautés dites minoritaires est longue et les discriminations liées aux origines existent toujours.
Alors que dans plusieurs pays en Europe on assiste à une poussée de l'extrémisme de droite, plusieurs voix s'élèvent pour dire "Non" au racisme et à la xénophobie. Mais ce n'est pas seulement qu'en Europe que le racisme continue de poser problème. Aux Etats-Unis, les violences policières à caractère raciste suscitent fréquemment de vives réactions. Récemment, c'est en Tunisie avec les déclarations considérées comme xénophobes du président Kais Saed qui ont défrayé la chronique.
Selon Ariane Estenne, la présidente du Mouvement Ouvrier Chrétien, une organisation qui fait partie de la plateforme de lutte contre le racisme et les discriminations en Belgique, il faut plus d'actions pour une lutte plus efficace contre le racisme et la xénophobie (cliquez sur l'image pour écouter ses précisions).
L'Assemblée générale des Nations Unies a institué le 21 mars comme Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale en 1966. Cette journée commémore le massacre de 69 manifestants pacifiques contre les lois de l'apartheid, le 21 mars 1960 à Sharpeville en Afrique du Sud.