Il va falloir compter avec la Société civile l'Africanisme qui se veut une nouvelle voix de l'Afrique pour défendre ses intérêts. Alafé Wakili, son président, a été officiellement investi, samedi 18 mars, à l'hôtel Palm Club, dans la commune de Cocody. Selon le patron de presse, c'est un mouvement qui embrasse tout le continent tout en considérant qu'il existe 54 Etats souverains. " Nous voulons porter la parole du continent dans les nouvelles dynamiques contemporaines ", soutient-il.

À l'en croire, c'est leur amour pour le continent qui les a amené à porter sur les fonts baptismaux cette organisation regroupant des personnes qui se situent hors des querelles partisanes. " À côté du marqueur Afrique, il existe en nous un autre marqueur qui est celui des valeurs universelles ", a-t-il situé. À cet égard, le combat de la Société civile l'Africanisme, c'est de bâtir une Afrique ouverte au reste du monde et des africains qui ne soient pas complexés. " Valoriser l'Afrique, assurer le rayonnement de notre continent ce n'est pas se construire contre l'autre, ce n'est pas renoncer aux divisions du continent. L'Africanisme vise à encourager l'esprit de solidarité et d'hospitalité qui caractérise l'Afrique ", a-t-il signifié.

Pour les promoteurs, l'Afrique porte le lourd fardeau de sa division. C'est pourquoi, ils entendent faire de l'unité la pierre angulaire de leur action. "Nous voulons être des hommes et des femmes de la renaissance africaine par le rassemblement ", prône-t-il.

Selon le porte-parole, Arthur Banga, autant le reste du monde a besoin de l'Afrique pour se construire autant le continent a besoin d'eux pour se développer. " Nous devons rester pour cela ouvert ", plaide-t-il. Aussi, à l'entendre, les problèmes auxquels le monde est aujourd'hui confronté sont internationaux. D'où la nécessaire coopération, selon. Déclarations, conférences, rencontres et plaidoyers seront les principales armes de la Société civile l'Africanisme pour se faire entendre.