Alertées d'une attaque à main armée, les forces d'intervention de la police à Toamasina ont répondu à l'appel. Tombés nez-à-nez avec des policiers, deux des malfaiteurs ont été tués.
Des coups de feu ont résonné en pleine nuit à Toamasina. Le bilan fait état de deux morts. Des matériels électroniques ainsi que des objets dérobés ont pu être récupérés et restitués au propriétaire. Ces scènes de film se sont produits hier aux alentours de minuit dans le quartier de Tanambao IV Toamasina, parcelle 13 /43. Un entrepôt de marchandises d'importation, en provenance de France a été pris pour cible. L'acte a été commis par quatre individus armés. Les assaillants ont d'emblée maitrisé les deux gardiens des lieux lorsqu'ils ont investi les lieux. Après avoir été violentés, ces derniers ont été ligotés, laissant ainsi le champ libre aux malfaiteurs.
Ces derniers se sont de ce fait introduits dans l'entrepôt pour s'emparer de tous les objets de valeur à portée des mains. En remarquant des mouvements suspects, les personnes des environs ont pour leur part prévenu les forces de défense et de sécurité. Sans tarder, une équipe des Forces d'intervention de la Police (FIP), conduit par le commandant de cette formation, est venue à la rescousse.
Ancien gardien
Les balles ont sifflé aux oreilles lorsque les deux camps se sont retrouvés nez-à-nez. Pris dans un déluge de feu, deux des malfaiteurs ont été tués sur le coup. Deux de leurs comparses ont pour leur part réussi à prendre la fuite. Les deux gardiens ligotés ont eu plus de peur que de mal. D'après les informations recueillies, les voleurs semblaient être prêts à les éliminer afin de brouiller les pistes susceptibles de permettre de remonter de fil en aiguille jusqu'à eux. En effet, l'un des assaillants n'est autre qu'un ancien préposé à la surveillance des lieux qui n'est pas étranger aux deux
gardiens tenus en respect au moment des faits. Les recherches des deux fuyards sont lancées. Les deux corps de leurs compères tombés sous les balles des FIP ont été en revanche transportés à la morgue du Centre Hospitalier Universitaire de Toamasina.