Environ 1 282 personnes sont sinistrées dans le secteur de Luapula, territoire de Kasenga (Haut-Katanga) à la suite des pluies diluviennes qui se sont abattues, les 4, 5, 17 et 18 mars courant, dans leurs milieux.
Selon des sources de la société civile locale, la majorité de ces personnes dont 522 enfants passent nuit à la belle étoile après la destruction de leurs maisons estimées à 472.
Certains ont trouvé refuge dans des familles d'accueil et d'autres squattent les salles de classes de l'école primaire Mulungushi et de l'Institut Kanga nyoka.
Ils libèrent ces salles le matin pour laisser la place aux élèves qui y étudient.
Parmi ces sinistrés, il y a 433 femmes et 522 enfants qui ne sont pas jusque-là assistés.
D'après le responsable de la société civile locale, certains sinistrés font de petits travaux champêtres pour avoir de quoi nourrir leurs familles.
Entre temps, les eaux de pluie ont détruit plusieurs champs de maïs, d'haricots et autres dans le secteur de Luapula.
Le coordonnateur de la société civile locale, Réconcilie Banza Mijibu redoute la famine dans les semaines qui suivent si rien n'est fait :
" Certainement il y aura famine à partir du mois d'avril prochain et ça sera catastrophique comme l'année 2020 n'y eu été l'intervention de l'ONG ADRA (Agence adventiste du développement et de l'aide humanitaire) qui était venue nous assister pendant une année. Or c'est le moment de la récolte à la longue il y aura la carence des vivres ".
Pour sa part, l'administrateur-adjoint du territoire de Kasenga en charge de l'économie, finance et développement, a indiqué que les groupements les plus touchés sont Kashobwe et Nkuba Kawama.
Il a par ailleurs assuré que sa hiérarchie est déjà saisie pour des éventuelles solutions.