Kaolack — Le service régional de l'élevage et des productions animales de Kaolack table sur un objectif d'au moins 50 000 moutons pour couvrir les besoins de cette région, à l'occasion de la prochaine Tabaski (Aïd el kébir), a indiqué sa cheffe, Dr Khady Ndiaye.
"L'année dernière, en termes d'approvisionnement du marché, pour un objectif de 5000 têtes de moutons, on en a reçu 66300. Pour cette année, nous avons un objectif de 50000 moutons au minimum", a-t-elle notamment indiqué, au cours d'une réunion du comité régional de développement (CRD) sur le bilan de l'édition 2022 de la fête de Tabaski et les perspectives pour 2023.
Au lendemain de la Tabaski, la région de Kaolack a recesé 675 moutons invendus, a-t-elle signalé, rappelant que 6000 sujets ont été exportés.
Elle a déclaré que malgré la fermeture des frontières avec le Mali, plus grand pourvoyeur de moutons au Sénégal, les objectifs ont été atteints dans la région de Kaolack. "Malgré tout cela, on a eu à rencontrer certaines difficultés dues à la multiplicité des points de vente non autorisés, aux cas de vol de bétail et autres problèmes de logistique liés à nos services", a-t-elle révélé.
Elle a signalé qu'une augmentation de la production locale a été notée cette année dans la région, grâce à l'élevage intensif.
Le CRD s'est tenu à la salle de conférences de la gouvernance de Kaolack, sous la présidence de l'adjoint au gouverneur en charge des affaires administratives, Sidy Sarr Dièye et en présence des autorités administratives et territoriales, des organisations professionnelles d'éleveurs et d'acteurs communautaires.
La plupart des intervenants ont insisté sur l'importance d'une mise à disposition des financements destinés aux opérateurs pour leur permettre de mener à bien leurs activités. Mais selon le Dr Khady Ndiaye, la mise à disposition précoce des financements dépend surtout du dépôt, à temps, des dossiers des demandeurs auprès de la commission technique d'approbation.
Pour la sécurité au niveau des points de vente autorisés, les forces de défense et de sécurité seront déployées, comme à l'accoutumée. La SENELEC et SEN'EAU ont assuré de leur implication pour que ces points de vente soient dans de bonnes conditions.
"Nous maintenons le même dispositif que celui de l'année dernière et comptons démarrer, à partir du 2 mai prochain, le suivi opérationnel des services déconcentrés du ministère de l'Elevage et des Productions animales, pour faire l'état des lieux pour constater de visu la disponibilité des moutons, les points de vente des animaux, le prix de l'aliment de bétail, les entrées et les sorties des animaux, avec en ligne de mire un suivi quotidien", a-t-elle expliqué.