Maroc: Éducation - Nécessité d'utiliser les ressources disponibles de manière à réduire l'inefficacité des dépenses courantes (M. Lekjaa)

Rabat — Le ministre délégué auprès de la ministre de l'Économie et des Finances, chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a souligné, mercredi à Rabat, l'importance de veiller à ce que les ressources disponibles soient utilisées de manière à réduire l'inefficacité des dépenses courantes du secteur de l'Education.

S'exprimant lors d'une réunion sur la Revue des dépenses publiques, tenue en présence des représentants de la Banque mondiale, et dont le périmètre d'application porte sur les secteurs de l'Eau et de l'Education, M. Lekjaa a indiqué que la mobilisation des ressources supplémentaires pour l'éducation et le fait de s'attaquer aux causes profondes de l'inefficacité des dépenses, exigent une mise en place d'une expertise multisectorielle regroupant les ministères de l'Education et des Finances, ainsi que d'autres parties prenantes, notamment la Banque Mondiale, afin d'aider à développer et à mettre en oeuvre les systèmes de gestion d'une dépense éducative efficace et efficiente.

L'objectif est aussi de renforcer les capacités de suivi et d'évaluation des dépenses d'éducation, identifier les goulots d'étranglement du financement et développer des interventions pour y remédier, circonscrire l'ampleur et les causes des inefficacités des dépenses, et développer des outils de diagnostic adéquats, a-t-il expliqué, notant que cela fait partie des attentes de cet exercice de Revue des dépenses publiques par rapport à l'éducation.

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Pour sa part, le directeur du département Maghreb et Malte à la Banque mondiale, Jesko S. Hentschel, a mis en relief l'importance de l'exercice de Revue des dépenses publiques, saluant l'engagement du Maroc en la matière.

Il a, dans ce sens, relevé deux points importants pour la réussite de cet exercice, à savoir le cadre institutionnel, constitué des différents départements du ministère de l'Économie et des Finances et des autres ministères, ainsi que les données, notamment celles à caractère individuel spécifique.

Cette réunion fait suite à l'Atelier de Haut Niveau organisé par le ministère de l'Économie et des Finances en partenariat avec la Banque mondiale le 28 septembre dernier, en vue de discuter des défis budgétaires auxquels le Maroc est confronté dans la mise en oeuvre du Nouveau modèle de développement (NMD).

L'Atelier de Haut Niveau avait également pour objectif d'explorer comment, grâce à ses services d'analyse et de conseil, tels que la Revue des Finances Publiques, la Banque mondiale pourrait appuyer le gouvernement du Maroc à créer une marge de manoeuvre budgétaire pour les réformes en cours et à venir.

La Banque mondiale avait porté son choix, dans le cadre de l'exercice de la Revue de la dépense publique, sur les secteurs de l'Eau et de l'éducation au Maroc.

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