Quelques acteurs politiques dénoncent des dysfonctionnements dans certains centres d'enrôlement du territoire d'Opala, dans la province de la Tshopo. Selon eux, beaucoup de centres auraient fermé à cause des difficultés techniques et matérielles.
Cette situation risque d'impacter négativement sur la suite de processus, notamment la réduction du nombre de sièges à la suite d'un taux faible de personnes enrôlées.
" Les gens viennent pour s'enrôler et il n'y a pas de cartes. Deuxièmement, il y a certains centres où les machines tombent en panne et cela prend jusqu'à 10 jours pour la réparation. Ensuite, on a supprimé presque la moitié des centres. Ça aura toujours un impact négatif. Vous savez qu'en 2011 on avait deux sièges, en 2018 on en a eu qu'un seul à cause de tous ces dysfonctionnements. Et cette fois-ci heureusement que chaque circonscription électorale ne devrait pas quand-même manquer un député national. Mais j'ai du mal à comprendre tous ces dysfonctionnements-là ", dénonce Daniel Lukulu, du parti Congrès national du Congolais.
Il demande à la CENI de résoudre ces problèmes.
" Ceux qui sont incompétents, ils ne savent pas faire leur boulot, il faut les relever. En 2018, nous avons eu autant de centres pour un délai de trois mois. Et pensez-vous qu'avec la moitié des centres pour un délai d'un mois, nous allons faire quelque chose... ", s'interroge-t-il.
En réaction, le Secrétaire exécutif de la CENI/Tshopo, Aimee Lihaha, demande à toute personne qui aurait des observations ou des remarques concernant le fonctionnement des centres d'inscription de les porter immédiatement à sa connaissance. Néanmoins, il rejette les informations relatives au manque des cartes d'électeur dans les centres d'inscription. Celles-ci sont fournies aux centres qui en ont besoin parce que, dit-elle, elles sont en grand nombre dans leur dépôt.
Enfin, concernant les pannes des machines, ces dernières sont soit remplacées soit réparées selon le cas, souligne-t-elle.