Un homme de 24 ans est décédé au fokontany d'Ambalamanakana Ambositra après avoir présenté les symptômes de la peste.
La peste tend à se propager dans le district d'Ambositra. Un homme de 24 ans, habitant le fokontany d'Ambalamanakana, est décédé dans le centre hospitalier de référence régional (CHRR) d'Ambositra, dans la nuit du 21 mars. Il a présenté les symptômes de la peste, selon les constatations des médecins, rapportées par la gendarmerie. La soeur du défunt, âgée de 11 ans, est, également, suspectée d'être infectée. Elle a été admise au centre de santé de base (CSB) d'Ambalamanakana, où elle suit un traitement. Des équipes médicales sont descendues dans leur village, peu après l'heure du décès, pour effectuer des activités de riposte, afin de limiter la propagation de la maladie. Ce cultivateur serait la troisième victime de la peste, dans le district d'Ambositra, en une semaine. Le 15 mars, un habitant du fokontany d'Ilanitra, dans la commune urbaine d'Ambositra, succombe à cette maladie.
Puce infectée
Le 17 mars, une autre personne, habitant le fokontany d'Ampivarotanomby, dans la ville d'Ambositra, meurt après avoir présenté les mêmes symptômes. Trois membres de sa famille ont été malades. L'un d'eux a rendu visite à des proches qui vivent dans la ville d'Ambositra, où il est allé voir un médecin. Il a été testé positif à la peste. Il est hospitalisé. Les deux autres sont suspectés d'avoir attrapé cette maladie. Les corps ont été enterrés, le jour même des décès, tout en respectant le protocole des enterrements dignes et sécurisés, des personnes décédées de la peste.
La peste bubonique est une maladie des rats qui se transmet à l'homme, par la piqûre d'une puce infectée. Pour l'éviter, il n'y a pas meilleur moyen que de lutter contre les rongeurs et les puces. Lorsque la maladie évolue en une peste pulmonaire, la maladie est transmissible d'homme à homme. Dans ce cas, le port de masque et l'isolement des malades sont obligatoires. Si une personne qui a contracté la bactérie, s'échappe du contrôle médical, elle menace de propager la bactérie à toutes les personnes qui entrent en contact avec elle. En 2017, une victime avait contracté la peste à Ankazobe, et a véhiculé la maladie à Toamasina, puis une épidémie de peste pulmonaire s'est déclarée, dans les quatre coins de l'île