Madagascar: Vague de criminalité - Peur dans la ville, les autorités appelées à agir !

Ces derniers temps, il ne se passe pas un jour sans que des cas d'insécurité ne soient relatés dans les colonnes des faits-divers de la presse locale.

Outre l'inflation qui met à genoux la plupart des gens, la recrudescence de l'insécurité, ici et là, est un autre sujet de préoccupation pour les Malgaches. Rien que dans la Ville des Mille, plusieurs cas de vols, d'agressions et d'attaques à main armée entraînant des pertes de vies ont été signalés. Une situation plus qu'inquiétante qui fait le quotidien des Tananariviens.

Pas plus tard qu'hier, une femme au volant de sa voiture, garée le long du canal d'Andriantany, non loin d'Andavamamba, a été la cible des agissements de trois hommes visiblement pas très commodes. "J'ai été en train d'attendre l'ouverture d'un magasin que voilà, sortis de nulle part, trois jeunes hommes en sweat-shirt, chapeau de pêcheur et cartable au dos, l'allure-type d'un petit scélérat de quartier, rôdent autour de ma voiture", témoigne-t-elle sur son compte Facebook. "Deux d'entre eux se sont approchés de l'avant de mon véhicule, tout en épiant mes faits et gestes. Tandis que leur acolyte s'est faufilé derrière, probablement en train d'attendre le moment propice pour me sauter dessus".

Un genre de manoeuvre que cette professionnelle de média, connue dans l'investigation en matière d'insécurité et des trafics de tout genre, connaît très bien. Cela a mis ses sens en alerte. "J'ai tout de suite appelé la police, mais en attendant, je suis sorti du véhicule. Je leur ai montré un argument de dissuasion infaillible qui leur a fait déguerpir aussitôt qu'ils sont venus ..."

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La mésaventure de cette dame est un cas parmi tant d'autres qui ont suscité l'inquiétude des gens. En effet, l'on se demande ce qui serait passé si cette femme n'avait pas été en mesure de faire fuir les truands. De toute évidence, ils auraient réussi leur coup sans que personne ne puisse faire quoi que ce soit. Surtout si les policiers venaient à être retardés dans leur intervention. En plus, ce genre de voyous ira toujours à bout de leurs basses besognes quitte à verser le sang de leur victime et de tout ce qui se mettra à travers de leur route. Comme c'est ce qui vient de se passer à Anosizato, il y a quelques jours.

Il est vrai que les autorités, entre autres les forces de l'ordre, travaillent d'arrache-pied, actuellement, à mettre en place des mesures plus strictes pour endiguer ce fléau. Mais visiblement, ce n'est pas encore suffisant, étant donné la montée en flèche du taux de criminalité.

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