Les perturbations des cours dans les écoles se sont poursuivies, hier mercredi. Les syndicats d'enseignants corsent la lutte pour la libération de leurs collègues, arrêtés après les dernières manifestations. Après les appels à la grève du CUSEMS, du CUSEMS/A et d'autres syndicats d'enseignants, c'est autour du Syndicat autonome des enseignants du moyen-secondaire (SAEMSS) de décréter hier, mercredi 22 mars, une "journée morte".
"Nous avons décrété une journée morte, pour le mercredi 22 mars, en guise solidarité aux enseignants détenus et dont la place n'est point dans les prisons, mais plutôt dans les classes et également les élèves qui sont détenus présentement dans les prisons. Et cela, nous l'avons fait dans l'exercice de notre mission d'alerte et de veille, en tant que membres de la société civile.
Et nous rappelons que c'est aussi pour alerter par rapport à cette tentative qui consiste à essayer d'embrigader les libertés collectives et individuelles. Le SAEMSS s'est toujours investi pour la préservation des libertés individuelles et collectives, parmi lesquelles il y a liberté d'expression et la liberté de marcher", a déclaré le secrétaire général du SAEMSS.
Le syndicat condamne ainsi la violence notée dans le pays depuis quelque temps. En effet, les préoccupations sont nombreuses pour le SAEMSS. C'est pourquoi, la "journée noire" consiste également à "soutenir les professeurs de philosophie dont la carrière est bloquée au FASTEF".
Parmi les autres motifs du mot d'ordre, il y a aussi la "révision du statut des décisionnaires", "l'apurement du passif des accords ", la " mise en position de stage", "le reversement des MEPS dans le corps des PCEMG-EPS", la "formation des PC issus du recrutement spécial", la "dématérialisation des actes et procédures au niveau de la fonction publique".