La Côte d'Ivoire, le Ghana, le Nigeria et le Togo sont candidats au conseil d'administration de l' ALCoMA, l'autorité indépendante qui assurera la concession de cette autoroute. C'est l'une des composantes phares du projet de l'autoroute Abidjan-Lagos. Et à l'ouverture des travaux, la Côte d'Ivoire avait affiché son intention d'abriter le siège de la structure.
" Notre pays, la Côte d'Ivoire, a déjà marqué son fort intéressement pour abriter l'ALCoMA du fait de plusieurs facteurs prépondérants soumis à la haute attention de nos chefs d'Etat. Et nous espérons que cette volonté rencontrera l'assentiment de tous nos pays frères du corridor ", avait déclaré le ministre de l'Equipement et de l'Entretien routier Amedé Koffi Kouakou, qui représentait le Premier ministre Patrick Achi, à la cérémonie d'ouverture de la 18e réunion des ministres du corridor Abidjan-Lagos, au Sofitel Hôtel Ivoire.
Toutefois, relativement au conseil d'administration de l'Alcoma, le comité de pilotage a pris note de la position de la Côte d'Ivoire concernant l'inéligibilité du candidat du secteur public qui est toujours en service actif. Il a souligné la nécessité de respecter les textes juridiques régissant la mise en oeuvre du Projet, " dans l'intérêt de redonner confiance et crédibilité aux partenaires et aux investisseurs du secteur privé ". Aussi le comité de pilotage a-t-il exhorté la Côte d'Ivoire à resoumettre son candidat du secteur public conformément au texte de l'Accord intergouvernemental. Par ailleurs, il a souligné l'urgence de finaliser la composition du Conseil comme critère clé de mobilisation des financements. Le Bénin a été invité à soumettre des candidats au conseil d'administration de l'ALCoMA avant la fin du mois de mars 2023.